Syrie : partie de go entre Barack Obama et Vladimir Poutine

Revue de presse du 9 au 15 septembre 2013 · Dès l’origine en 2011, la guerre en Syrie a révélé les difficultés des pays occidentaux à apporter une réponse à une crise qui questionne leurs valeurs démocratiques et humanitaires ainsi que leur capacité sécuritaire et militaire. Elle a généré un débat sur leur rôle face à ce type d’événements et sur la prise en compte de leurs opinions publiques, toutes hostiles à une action militaire. L’accord de Genève entre les Russes et les Américains témoigne de ces contradictions.

Barack Obama et Vladimir Poutine durant le sommet du G8, juin 2013.
Pete Souza, 17 juin 2013.

Après l’Irak (2003/2011) et la Libye (2011) l’impérieuse nécessité de « lutter contre le terrorisme » ou de « protéger les populations » ne se pose plus dans les mêmes termes. Envoyer des soldats sur le terrain étant désormais exclu, la problématique des « Amis de la Syrie »1 a d’abord été de savoir s’il fallait livrer des armes à l’opposition en quantité et en qualité suffisantes pour contribuer « à la victoire de la démocratie ». Deux années de réflexion plus tard, la question reste ouverte. Aucune décision n’a été prise qui aurait conduit les pays occidentaux et leurs alliés arabes et turcs à doter la rébellion d’armes aptes à inverser le cours de la guerre. Il a fallu attendre que soit franchie la fameuse « ligne rouge » chimique, mentionnée par Barack Obama il y a un an, pour que le président américain évoque la possibilité de porter le fer contre le régime de Bachar al-Assad. Encore l’a-t-il fait d’une manière qui a laissé pantois les commentateurs américains et internationaux.

La ligne rouge et le Congrès américain comme machines infernales

Ce concept a été utilisé par Obama le 20 août 2012. Il avait alors indiqué que l’arme chimique était une ligne rouge à ne pas franchir et que toute utilisation par le régime syrien changerait son analyse de la situation (« That would change my calculus. That would change my equation »). De ce jour, il s’est retrouvé sous la pression des rebelles et de quelques représentants américains qui l’ont poussé à doter l’opposition syrienne d’armements adéquats pour lutter d’égal à égal contre le régime. Conscient que sa déclaration se retournait contre lui, Obama a évité de parler de ligne rouge, évoquant plutôt un « changement de donne » (« game-changer »). Ces dernières semaines, il a tenté d’expliquer que ce n’était pas lui, mais la communauté internationale et le Congrès qui avaient fixé cette ligne rouge. Rien n’y a fait. Il sera resté prisonnier de sa formulation.

En déclarant qu’Assad avait violé la légalité internationale le 21 août dernier en utilisant l’arme chimique contre son peuple, le président Obama a fait comprendre qu’une réaction militaire s’impose. Mais il a aussi laissé entendre qu’il ne souhaitait pas porter la guerre en Syrie. Quelques frappes ciblées suffiraient. La philosophie de « l’homme qui met fin aux guerres » (l’expression est de lui) ne le prédisposait pas à livrer bataille, mais ses propos ont créé la confusion. Certains commentateurs ont souligné qu’il ne fallait voir dans son discours qu’une attitude morale, thème qui était au cœur de ses propos du 10 septembre2. Le président signifie qu’il n’est pas indifférent au sort de la population syrienne et que les images des morts tués à l’arme chimique le révulsent. D’autres, beaucoup plus nombreux, soulignent l’indécision d’un président incapable d’accorder ses actes et ses paroles.

De fait, Obama a sous-estimé le débat qui allait s’ensuivre. Il portait sur les motivations et les objectifs d’une intervention militaire qui a longtemps été une possibilité, jamais écartée ni clarifiée. Faut-il agir pour protéger la population syrienne ? Promouvoir la démocratie ? Défendre des normes internationales ?3 Préserver la stabilité et la sécurité régionales ? La sécurité d’Israël ? Enrayer l’expansion de l’islamisme radical ? Réaffirmer le rôle des États-Unis, gendarme du monde ? Etc. Toujours est-il qu’Obama s’est retrouvé dans la position inconfortable de devoir défendre une position martiale, à laquelle il adhère avec la plus grande réserve, face à ceux qui sont hostiles à toute action militaire. Ses détracteurs viennent de l’intérieur et de l’extérieur : le Congrès, l’opinion publique américaine, les alliés européens (à l’exception de la France)4 toutes les opinions publiques, européennes (y compris en France), turcs, arabes, sans compter naturellement la Russie, la Syrie et l’Iran.

Dans ce débat, les propos du président n’ont pas toujours été convaincants. Agir pour éviter que des soldats américains soient confrontés au danger chimique ? L’argument est faible. Empêcher que des organisations « terroristes » s’emparent de ces armes fait plus sens, à la condition de préciser qui sont ces organisations et d’identifier le risque et l’ennemi. Dire qu’ « Al-Qaida ne pourra que se renforcer dans une Syrie encore plus chaotique si ceux qui y sont [en Syrie] s’aperçoivent que le monde ne fait rien pour empêcher que d’innocents civils soient mortellement gazés » est une phrase largement incompréhensible. Seule la référence à Al-Qaida est de nature à éveiller les consciences américaines pour emporter l’adhésion populaire.

De plus, en décidant de solliciter l’autorisation du Congrès pour utiliser la force militaire, le président américain s’enferme dans un piège. Volontairement ou pas, la question reste entière5. Il apparaît très vite qu’il n’aura pas l’autorisation des législateurs. Anticipant un difficile bras-de-fer avec la Chambre des représentants, il fait valoir qu’il y va de la sécurité d’Israël. L’American Israel Public Affaires Committee (AIPAC) est embauché pour mener au Congrès une campagne de lobbying en faveur d’une action militaire6. L’Administration sort quelques cartes qui se veulent majeures pour convaincre les réticents. Le secrétaire d’État John Kerry compare dramatiquement le pacifisme des Européens à l’esprit qui a prévalu lors des accords de Munich de 1938. La Maison Blanche fait circuler les images des victimes de l’arme chimique jusque-là réservées aux membres du Congrès. C’est trop, trop peu et trop tard. Tout prouve que le président n’aura pas le feu vert du Congrès et que seule une idée ingénieuse peut le tirer du mauvais pas où ses propos l’ont conduit. Le dilemme est de ne rien faire sans l’autorisation du Congrès ou de décider d’opérations militaires en dépit de son vote défavorable. À ce point d’incertitude, les frappes semblent probables pour certains, hautement souhaitables pour d’autres. Israël distribue des masques à gaz à sa population. Pour le président, une échappatoire s’impose.

L’accord de Genève

L’histoire retiendra que l’accord de Genève est daté du samedi 14 septembre 2013 et qu’il a été conclu par Moscou et Washington en un temps record après seulement trois jours de négociations7. Nombreux sont ceux qui sont convaincus que le principe de l’accord ne date pas des paroles dites en passant par John Kerry à Londres. Ce jour-là, 9 septembre, au creux d’une réponse à une question, le secrétaire d’État indique que le président syrien peut toujours éviter une attaque militaire s’il se débarrasse de son stock d’armes chimiques en une semaine. Il ajoute qu’il n’y croit pas8. La parenthèse semble fermée. En réalité, cette petite phrase déclenche un réflexe d’acquiescement immédiat, à Moscou, Washington, Damas et dans les autres capitales. Les négociations suivent dans la foulée. Un accord sur la mise sous contrôle de l’arsenal chimique est trouvé en trois jours, délai remarquable pour ce type de négociations. Tant de rapidité et de dextérité étonnent dans un monde diplomatique au rythme plus lent. Les médias doutent du caractère spontané des propos de Kerry à Londres9,10. Ils y voient la marque d’une entente entre Américains et Russes, établie lors du G20 de Saint-Pétersbourg le 6 septembre, peut-être même plus tôt.

Quoi qu’il en soit, le premier mérite de l’accord est de suspendre les menaces de frappes militaires américaines. En échange, il prévoit le démantèlement ou la destruction des 1000 tonnes de produits chimiques syriens (évaluation occidentale) pour mi-2014. Il donne à Assad une semaine pour fournir l’inventaire de son arsenal chimique. Il mentionne le recours au conseil de sécurité de l’ONU dans l’hypothèse d’une action internationale contre le régime syrien (chapitre VII de la Charte des Nations unies). Washington ne se départ pas pour autant de ses positions antérieures. La possibilité de frappes américaines unilatérales reste sur la table11. De son côté, Moscou précise que la Russie continuera de s’opposer à toute action militaire.

La mise en œuvre de l’accord n’est pas garantie. La partie de go commencée dans les coulisses de Londres va se poursuivre. L’élimination des armes chimiques syriennes ne pourra que prendre du temps. Elle met en jeu des considérations techniques, financières et diplomatiques. Elle devra tenir compte de la situation de guerre en Syrie. Assad, certains groupes de l’opposition ou des forces régionales pourront trouver un intérêt à perturber le processus12.

De cette très courte période il émane une étrange impression. Le processus dont les prémices laissaient supposer une attaque contre le régime syrien a fini par permettre à celui qui avait violé la légalité internationale d’éviter d’être attaqué. Mieux, il est reconnu comme un partenaire de négociation et peut se maintenir au pouvoir.

Tous vainqueurs ?

La presse internationale réserve une très large place au bilan de l’accord. Outre le décompte qu’elle fait de ses avantages et de ses inconvénients, elle estime globalement qu’il n’y a pas de vrai vaincu. La presse américaine est moins catégorique. Elle n’hésite pas à souligner les « faiblesses » et les « contradictions » d’Obama13.

➞ Le président Obama est critiqué pour avoir annoncé des frappes avant d’y renoncer. Il aurait été éclipsé par le président Vladimir Poutine dans la gestion du dossier syrien. Alexis K. Poushkov, président du comité des affaires étrangères de la Chambre basse, résume le mieux le sentiment général. Obama devrait remercier Poutine des deux mains parce qu’il « lui a évité de s’engager dans une nouvelle guerre, épargné une défaite au Congrès et fait en sorte qu’il ne soit pas devenu un second Bush » 14.

Dans la presse américaine, le portrait du président continue d’être tracé à gros traits. Il n’est pas flatteur. Un ouvrage ne suffirait pas pour reprendre les qualificatifs négatifs dont il est affublé. On lui reproche d’être « naïf » pour croire qu’Assad va mettre en œuvre le démantèlement de son arsenal chimique ; face à Poutine, il a réduit sa fonction à celle d’un « vendeur de chameau au petit pied » ; l’Amérique a désormais un président « faible » et « inconsistant » dont « l’égotisme »et le « narcissisme » sont les marques de caractère15. C’est un homme de « belles paroles », mais de « peu d’actions »16. Son « incompétence » et son « manque de leadership » nourrissent l’ensemble des commentaires.

➞ L’accord confirme la crédibilité internationale de la Russie. La Russie sait soutenir ses alliés, même dans les pires moments, contrairement à Washington qui a jeté aux cactus l’ancien président Moubarak. Il rend plus difficile toute approche globale du dossier syrien sans l’avis, voire l’aval, de Moscou. Poutine apparaît comme celui qui aura évité que le conflit se propage au-delà des frontières syriennes, ce que n’auraient pas manqué de produire d’éventuelles frappes américaines17. En revanche, sa défense des intérêts d’un régime globalement honni ne sera pas oubliée. Sa réussite diplomatique reste provisoire.

➞ Israël, pourtant déçu du recul du président américain, pourra faire valoir en direction de Téhéran que de réelles menaces d’actions militaires sont toujours à prendre au sérieux. La neutralisation de l’arsenal chimique syrien sert ses intérêts. En revanche, la direction politique du pays doute de la capacité d’Obama à s’engager militairement si les intérêts d’Israël étaient en jeu. Elle ne doit pas être loin de penser que la proposition russe visait aussi à mettre en relief l’ambivalence du président à utiliser la force militaire contre le nucléaire iranien. Deux tiers des Israéliens étaient favorables à des frappes18.

➞ Bachar al-Assad a échappé aux frappes américaines. Il juge déjà que son acceptation du projet russe n’est ni une concession ni une reculade, mais une « juste victoire sur ceux qui cherchaient un prétexte pour attaquer la Syrie »19. Il n’a pas dit son dernier mot. Déjà, il réclame que Washington mette fin à sa « politique d’agression » à l’égard de la Syrie comme condition de la mise en œuvre de l’accord de Genève. Gageons qu’il posera d’autres conditions. Minimisant l’importance des armes chimiques, son ministre Ali Haidar a indiqué qu’elles représentaient le « nucléaire du pauvre » dont la seule utilité était de « rétablir l’équilibre stratégique avec Israël »20. Finalement, le régime peut se consacrer à sa lutte contre l’opposition. Ses armes conventionnelles devraient lui permettre de continuer à maintenir son avantage sur la rébellion.

➞ L’Iran n’a rien perdu. Son allié syrien échappe à une action militaire lourde de conséquences pour Damas comme pour Téhéran. L’incapacité militaire d’Obama, du moins celle ressentie par la plupart des commentateurs, rassure les nouvelles autorités du pays21.

➞ En revanche, le répit accordé à Assad et, par extension, aux Iraniens ne devrait pas satisfaire les intérêts des pays arabes du Golfe qui peuvent s’estimer trahis. L’Arabie saoudite aurait probablement financé les frappes américaines dans son souci de provoquer la chute d’Assad et d’enrayer l’influence iranienne dans la région. Résolument engagés aux côtés de Washington sur le dossier syrien, le Koweït et le Qatar ont même signé la déclaration américaine condamnant l’attaque chimique du 21 août et demandant une forte réponse internationale. C’est sans surprise que le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a marqué son scepticisme à l’égard de l’initiative russe alors que la Ligue arabe l’a soutenue22. La déception est forte dans le Golfe arabe.

➞ La rébellion, ulcérée par l’absence de frappes et par la survie accordée au régime, peut imaginer que ses alliés hésiteront moins désormais à lui fournir les armes qu’elle réclame depuis des mois23. Plus que la destruction des armes chimiques, elle demande que soit jugé « l’auteur du crime »24. Elle réclame aussi que l’interdiction des armes chimiques soit doublée d’une interdiction de survol aérien du territoire par l’aviation du régime25.

➞ Opinions publiques : leur importance est patente. Poutine s’est adressé au peuple américain dans le New York Times26. Assad est apparu à la télévision, ce qui n’est pas si fréquent. Obama a eu de multiples rendez-vous avec les médias.

Les oppositions en voie de délégitimation

Le débat sur les capacités de l’opposition démocratique syrienne n’est pas nouveau. Il date des premiers mois du soulèvement en Syrie, lorsqu’il est apparu que sa direction politique, qui résidait hors de Syrie, avait des difficultés à s’organiser et à affirmer sa représentativité face aux combattants de l’intérieur.

L’évolution de la situation a compliqué la lecture du conflit. La guerre n’oppose plus seulement le régime et les militants de la première heure. Les groupes djihadistes radicaux qui ont fait leur apparition combattent l’armée d’Assad mais aussi ses opposants démocratiques. La presse occidentale a ainsi créé une nouvelle catégorie de « bons » et de « mauvais » opposants. Mais elle a des difficultés à séparer le bon grain « démocratique » de l’ivraie « extrémiste, djihadiste, salafiste, islamiste, takfiriste, Al-Qaida », etc., tous attachés à la chute d’Assad, mais pouvant s’affronter en luttes intestines27. L’une des conséquences est que les médias s’intéressent de moins en moins aux militants des origines pour se consacrer à cette frange de l’opposition au régime qui est soutenue et financée par des forces islamistes.

Le processus de délégitimation des oppositions s’amplifie. Il s’accroît au moment où les États-Unis s’interrogent sur leur implication directe dans la guerre. Ce phénomène de délégitimation ne concerne pour le moment que les groupes islamistes radicaux, tels Jabhat Al-Nosra ou l’État islamique en Irak et au Levant. Mais il pourrait affecter l’opposition militaire représentée par l’Armée syrienne libre (ASL).

L’ASL a tout pour ne plus être valorisée : elle ne suscite plus l’enthousiasme des débuts, lorsqu’elle accueillait les déserteurs de l’armée du régime et qu’elles gagnaient des positions sur le terrain. Elle recule désormais face à l’armée du régime. Elle cède devant les groupes djihadistes venus combattre en Syrie. Les sources de sa légitimité se tarissent : pas de leaders charismatiques ; des dissensions multiples en son sein ; une expertise militaire peu visible, etc. Pire, certains de ses membres sont responsables de crimes qui ne cèdent en rien dans l’horreur à ceux commis par le régime ou d’autres groupes de l’opposition.

Mais pour l’heure, ce sont les groupes islamistes qui suscitent les attaques médiatiques les plus fortes. Un millier de groupes coexisteraient en Syrie. Ils regrouperaient environ 100 000 combattants. La moitié d’entre eux serait plus ou moins liée à des formations de « djihadistes » ou « d’islamistes radicaux ». À peine un tiers serait « acceptable » pour les pays occidentaux. Dans leur grande majorité ils aspireraient à restaurer le califat, épouvantail pour les Occidentaux, notamment pour les Européens qui craignent l’installation d’un califat islamique chez leurs voisins proches. Ils développent dans certaines enclaves du territoire syrien des programmes d’endoctrinement de la population, enseignent des chants djihadistes aux plus jeunes, imposent la loi de l’islam la plus rigoureuse possible, etc.28

La presse insiste sur les fractures de l’opposition sur le terrain. Elle en veut pour preuve la recommandation d’Ayman Al-Zawahri, responsable d’Al-Qaida, qui enjoint les combattants islamistes de ne pas se rapprocher des autres combattants soutenus par l’Occident et les pays arabes du Golfe et ayant perdu, de par ce soutien, toute légitimité à ses yeux29.

En définitive, la rhétorique médiatique utilisée pour dénoncer les actions de ces groupes radicaux ressemble à celle mise au point sous le gouvernement Bush pour définir les « terroristes ». Au nom d’une revendication de nature morale, la presse anglo-saxonne s’accorde à dire que les djihadistes représentent une menace pour les valeurs fondamentales que sont la liberté, la démocratie… non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour la communauté internationale. Elle utilise le vocabulaire de l’époque Bush sans dire qu’il faut les combattre. Elle reprend aussi, sans le vouloir, la lecture du conflit faite par Assad. Il a toujours proclamé que la guerre en Syrie l’opposait aux « terroristes venus d’ailleurs », pas aux militants syriens de la démocratie.

1« Amis de la Syrie » : Réunion internationale destinée à soutenir l’opposition syrienne et à trouver une solution au conflit. Sa première réunion, qui s’est tenue en Tunisie en février 2012.

2Ezra Klein, « Obama made a very good argument on Syria — and a very bad one », The Washington Post, The Wonk Blog, 10 septembre 2013.

3Micah Zenko, Douglas Dillon, « The Wrong Way to Be Right », Council on Foreign Relations, 11 septembre 2013.

4Jean-Loup Samaan, « France Out on Limb Over Syria »#ixzz2f2dwumt5], Al-Monitor, 12 septembre 2013.

5« President Obama’s Sept. 10 speech on Syria », Washington Post, 11 septembre 2013.

6Ben Caspit, « The IDF, AIPAC and Syria »#ixzz2eTNptOF6], Al-Monitor Israel Pulse, 9 septembre 2013.

7John Kerry, « Remarks With Russian Foreign Minister Sergey Lavrov After Their Meeting », US Department of State, 14 septembre 2013.

8Patrick Wintour, « John Kerry gives Syria week to hand over chemical weapons or face attack », The Guardian, 9 septembre 2013.

9Jeffrey Goldberg, « 15 Questions About the Increasingly Crazy Syria Debate », Bloomberg, 9 septembre 2013.

10JPP, « The Syria deal. Russian reading », The Economist, 14 septembre 2013.

11Michael R. Gordon, « U.S. and Russia Reach Deal to Destroy Syria’s Chemical Arms » ?hp&_r=0], The New York Times, 14 septembre 2013.

12Fyodor Lukyanov, « Russian Initiative Offers Hope Of Breakthrough on Syria War »#ixzz2ef8RP76d] , Al-Monitor, 11 septembre 2013.

13Danielle Pletka, « Obama : L’État, c’est moi », AEIdeas, 11 septembre 2013.

14Steven Lee Myers, « As Obama Pauses Action, Putin Takes Center Stage » ?ref=global-home&_r=0], The New York Times, 11 septembre 2013.

16Sowell, « Syria and Obama », GOPUSA, 10 septembre 2013.

17Fyodor Lukyanov,« Russian Initiative Offers Hope Of Breakthrough on Syria War »#ixzz2ef8RP76d], Al-Monitor, 11 septembre 2013.

19Haroon Siddique, « Syria minister hails Russia over chemical weapons ’victory’ », The Guardian, 15 septembre 2013.

20Albert Aji, « AP Interview : Syria renouncing arms shows », Associated Press, 11 septembre 2013.

21Tony Badran, « Obama soft on Syria, strengthening Iran », NOW, 12 septembre 2013.

22Aaron Blake, « White House lists 10 countries supporting action on Syria », The Washington Post, 6 septembre 2013.

23« Obama Rescues Assad », The Wall Street Journal, 10 septembre 2013.

25« Opposition calls for dismantling Syria air force, asks for more weapons », Al-Akhbar English/AFP/Reuters, 15 septembre 2013.

26Vladimir V. Putin, « A Plea for Caution From Russia », The New York Times, 11 septembre 2013.

27La terminologie médiatique occidentale appliquée à l’islam politique est confuse. Les médias utilisent à peu près indifféremment les termes de « islamistes », « salafistes », « takfiristes », « djihadistes », « groupes radicaux », pour décrire des individus, des groupes, des formations, des organisations ou même des partis dont certains peuvent être violents, voire extrémistes, quand d’autres sont non-violents, littéralistes, dogmatiques, légalistes, réformistes, etc.

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