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La Lettre d’Orient XXI
Semaine du 13 au 20 janvier 2017
« Damas », calligraphie, 1968

Les derniers articles

Dominique Trimbur, Janvier 2017
Les chrétiens de Jérusalem ont très tôt été impliqués dans la première guerre mondiale. Nombre d’entre eux quitteront la région — enrôlement dans les armées ou expulsion —, et pourtant ils continueront à jouer un rôle important. Soit parce qu’ils maintiennent une relation profonde avec la Terre Sainte ; soit parce que certains d’entre eux restent sur le terrain. Mais la fin du conflit verra sombrer les rêves de souveraineté religieuse allemands et français.
Revue de la presse du Maghreb et du Proche-Orient
Khadija Mahrouk, Janvier 2017
« N’ayez pas peur de Trump ! » Cette injonction d’un éditorialiste saoudien résume assez bien la position de la plupart des dirigeants de la région. Sans tous se réjouir aussi ouvertement que le premier ministre israélien Benyamin Nétanayhou, ils voient sans déplaisir partir le président Barack Obama accusé par les uns de ne pas être intervenu en Syrie, par les autres d’avoir favorisé les changements en Egypte. Mais certaines inquiétudes s’expriment, notamment chez les Palestiniens.
Comment incarner l’identité palestinienne de la résistance
Jean-François Legrain, Janvier 2017
Alors que le Hamas vient de fêter son 29e anniversaire, sa politique de communication a trouvé son rythme de croisière, après avoir connu plusieurs étapes dans la poursuite d’un objectif qui n’a pas varié : convaincre que le Mouvement de la résistance islamique incarne la « palestinité » dans la résistance à l’occupation. Cette palestinité, bien sûr, ne saurait être qu’islamique pour être à même, au-delà de l’occupation, de résister aux acteurs de la désintégration du soi. Multiforme, elle est appelée à s’exercer sur tous les théâtres d’opérations : politique, militaire, social… et bien sûr, médiatique.
Retour de Lesbos
Isabelle Lendrevie, Janvier 2017
Après l’accord du 20 mars 2016 entre l’Union européenne et la Turquie, les portes d’entrée principales vers l’Europe se sont refermées. Auparavant, les hotspots italiens et grecs permettaient l’enregistrement des empreintes digitales des demandeurs d’asile, puis ces derniers pouvaient rejoindre les pays européens de leur choix. Aujourd’hui, ils sont bloqués en Grèce et en Italie, et plus particulièrement sur les îles grecques de la mer Égée. Au-delà du témoignage, l’auteure, revenue d’une mission juridique et humanitaire à Lesbos, interroge la façon dont l’Europe s’arrange avec son propre droit d’asile.
Steven Duarte, Janvier 2017

En arabe

استنتاجات البعثة الى جزيرة ليسبوس اليونانية
إيزابيل لاندروفي، كانون الثاني (يناير) 2017
بعد توقيع تركيا والاتحاد الأوروبي على اتفاقية ال 20 من مارس/آذار 2016، أُعيدَ غلقُ بوّابات الدخول الرئيسية إلى أوروبا. في السابق، كانت مراكز استقبال المهاجرين المسماة بال“النقاط الساخنة” في كل من إيطاليا واليونان تسمح بالتسجيل الرقمي لبصمات طالبي اللجوء، بما يتيح لهم بعد ذلك التوجه الى أي دولة أوروبية يختارونها. أما اليوم، فهم في وضع يشبه الإقامة الجبرية في اليونان وإيطاليا، وعلى وجه التحديد في جزر بحر إيجة اليونانية. وكاتبة هذا التقرير، العائدة في سبتمبر/أيلول الماضي من بعثة قانونية وإنسانية الى جزيرة ليسبوس اليونانية، تدلي هنا بما هو أكثر من مجرد شهادة، فهي تطرح العديد من التساؤلات حول تعامل أوروبا مع قوانين حق اللجوء التي وضعتها.

On peut aussi relire...

À propos des migrants, et avant la publication de notre dossier sur cette question dès la semaine prochaine :

Matthieu Rey, Octobre 2015
Le nombre de réfugiés syriens vient de dépasser les 4 millions. Si on ajoute à ce chiffre 7 millions de déplacés internes, c’est plus de la moitié de la population du pays qui a dû fuir depuis le début du conflit, il y a quatre ans. Comment expliquer l’afflux soudain de dizaines de milliers de personnes aux frontières hongroises de l’espace Schengen ?
Gwenaëlle Lenoir, Décembre 2015
Sur l’île grecque de Lesbos où débarquent quotidiennement depuis des mois des centaines de réfugiés syriens, afghans, irakiens, pakistanais, somaliens, iraniens ou érythréens, l’Union européenne assure un service minimum. Face à l’inertie des politiques, les habitants de l’île rejoints par des volontaires de tous les pays sauvent l’honneur de l’Europe.
Giulia Bertoluzzi, Juillet 2015
À seulement 10 kilomètres des côtes turques, les 89 000 habitants de Lesbos ont vu leur île devenir la plus importante porte d’entrée dans l’Union européenne pour les réfugiés, juste après l’Italie. Dans les six premiers mois de 2015, 63 000 migrants ont rejoint les côtes grecques.
Une gestion sécuritaire et démagogique
Khadija Mohsen-Finan, Juin 2016
Le 27 mai dernier, Orient XXI a réuni à l’université Mohamed V de Rabat une dizaine de chercheurs et universitaires d’Europe et de pays arabes pour débattre des questions migratoires en Méditerranée.
Jadis pont entre ses deux rives, la Méditerranée est devenue une frontière et une ligne de fracture politique, économique, démographique, sociale. Elle constitue désormais un espace migratoire plus périlleux que les voies terrestres. Les migrations qui se sont accélérées depuis les premiers soulèvements des peuples arabes ont changé de nature, de destination et d’ampleur. Les pays du sud deviennent à leur tour des terres d’asile et plus seulement des lieux de départ ou de transit. Au Nord comme au Sud les réponses politiques sont à la fois anciennes et nouvelles. L’observateur le moins averti ne peut que constater l’inadéquation des politiques qui sont peu à peu mises en place. Elles sont faites de contrôle, de dissuasion et de répression. Tant au Nord qu’au Sud, la fermeture des frontières et les mesures de dissuasion prises à l’encontre des migrants sont des outils politiques utilisés par les gouvernements.
Le texte qui suit représente un résumé des propos tenus par les animateurs de la rencontre de Rabat. Il est complété par un dossier sur les phénomènes migratoires, constitué par ceux qui ont participé à cette rencontre.
Anne A-R, Novembre 2015
Le 27 août dernier, les journaux annoncent la mort de plusieurs dizaines de migrants, asphyxiés dans un camion frigorifique sur une route autrichienne. Choquée par le comptage approximatif de ces morts tragiques — entre 20 et 70, déclare-t-on, comme si cela ne faisait aucune différence —, la photographe Anne A-R se jure de briser l’image d’une masse indistincte de réfugiés. « Je me suis dit qu’à un moment, il allait falloir les regarder un par un », se souvient-elle. Ainsi est né son projet, « I am with them » Je suis avec eux »).
Le 12 octobre, elle est en Grèce avec le producteur libanais Elie Lamah pour suivre les réfugiés qui tentent de rejoindre le nord de l’Europe. Pendant trente jours, ils vont tenter de restituer quotidiennement, sur les réseaux sociaux, les visages et les histoires de celles et ceux dont les médias ne « couvrent » que la souffrance et la misère déshumanisantes. Pour « leur rendre leur dignité et retrouver la nôtre », dit-elle.
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