Dossier

Oslo, 20 ans après

Affiche du ministère du tourisme israélien au checkpoint de Bethleem.
« White ant », 10 août 2007.

Le 13 septembre 1993, Yasser Arafat, président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et Yitzhak Rabin, premier ministre israélien, signaient à Washington, sous l’égide du président américain William Clinton, la « Déclaration de principes sur les arrangements intérimaires d’autonomie des territoires palestiniens ». Cet événement marquait le début de négociations bilatérales et d’une période transitoire de cinq ans d’autonomie. Les accords d’Oslo faisaient naître l’espoir que soit enfin instaurée une paix juste et durable entre les peuples israélien et palestinien, basée sur le droit international.

Vingt ans plus tard, l’échec des négociations directes est confirmé. Il aura permis aux dirigeants israéliens des confiscations massives de terres et l’établissement d’un grand nombre de colonies en Cisjordanie occupée. La Palestine a certes demandé et obtenu de l’Assemblée générale de l’ONU fin 2012 le statut d’ « État observateur non membre », mais l’espoir de voir advenir un État palestinien viable s’est réduit comme une peau de chagrin au fil des années, avec le morcellement de la Cisjordanie emmurée et l’enclavement de Gaza.

À l’occasion du vingtième anniversaire du « processus d’Oslo », Orient XXI propose deux articles. « Oslo : retour sur un échec » revient sur l’autodétermination palestinienne toujours différée tandis que Israël-Palestine : la paix est possible tente de redonner des raisons d’espérer en la relance des négociations annoncée par Washington en juillet dernier. En contrepoint, une chronologie des événements marquants de 1993 à la fin de la période transitoire définie par les accords et une série de cartes qui donnent à voir l’évolution de l’occupation du territoire palestinien.

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