Cliquez ici si vous ne parvenez pas à afficher correctement cette lettre d'information.
La Lettre d’Orient XXI
Semaine du 18 au 25 mars 2016
« Jeune émir lisant », Osman Hamdi Bey (Turquie), 1905.
Walker Art Gallery.

Les derniers articles

« La Vallée » de Ghassan Salhab
Rita Bassil, Mars 2016
Comment vivre avec la connaissance du passé, et comment accéder à la vérité historique ? Ces deux questions ne peuvent que nous poursuivre dans l’univers cinématographique de Ghassan Salhab, figure de proue de la génération de cinéastes libanais de l’après-guerre, producteur et penseur d’images habitées par la guerre. Son dernier film, La Vallée (2014) est sorti dans les salles françaises le 23 mars.
Surprenant itinéraire de Mohammad Javad Zarif
Shervin Ahmadi, Mars 2016
La guerre civile syrienne semble à un tournant, avec le retour victorieux de la Russie. Et l’Iran, qui aurait pu être déstabilisé par le conflit syrien a finalement su redresser la situation et a marqué des points importants en politique internationale. Un homme y a particulièrement contribué : Mohammad Javad Zarif, le ministre des affaires étrangères.
Le Proche-Orient au coeur de la politique étrangère
Sylvain Cypel, Mars 2016
Le mensuel américain The Atlantic a récemment publié, sous le titre « The Obama doctrine », un long article du journaliste Jeffrey Goldberg écrit à partir de dizaines de rencontres avec notamment le président américain. La vision de Barack Obama sur la plupart des sujets « chauds » de politique internationale nous est livrée. Et le Proche-Orient y occupe une place majeure, actualité oblige.
Henri Mamarbachi, Marie Kostrz, Mars 2016
Depuis fin février, l’Arabie saoudite multiplie les pressions sur le Liban, où l’influence du Hezbollah reste forte. Si elles sont pour l’instant limitées, elles ne peuvent cependant que fragiliser un pays de plus en plus déstabilisé par le conflit syrien. S’y ajoutent les sanctions économiques contre le Hezbollah prises par les États-Unis fin 2015, qui pèsent elles aussi sur le secteur bancaire, pourtant seul domaine de l’économie libanaise à ne pas avoir sombré.
Chris den Hond, Mars 2016
Après des années de négociations qui ont semblé, à un moment, près d’aboutir, la guerre a repris au Kurdistan de Turquie. Le président Recep Tayyip Erdogan a déclenché une guerre totale qui contribue à radicaliser les jeunes sur le terrain. Mais la montée en puissance du mouvement kurde en Syrie affaiblit les positions d’Ankara.
Jean-Pierre Sereni, Mars 2016

En arabe

مسارُ محمَّد جَواد ظَريف الفريد
شرفين أحمدي، آذار (مارس) 2016
يبدو الصراعُ السوريُّ على منعطفٍ مع عودةٍ منتصِرة لروسيا. ونجحَت إيران بتثبيتِ وضعِها الذي كانَ من المُمكن أن يتزعزعَ من جراء الصراع السوري ومن تسجيلِ تقدُّمِ في السياسة الدوليّة. ساهمَ في ذلكَ رجلٌ بعينِه: محمّد جواد ظريف، وزيرُ الخارجية الإيراني.
هنري معمارباشي، ماري كوسترز، آذار (مارس) 2016
منذُ نهاية شهر شباط/ فبراير، ازدادَت ضغوطات المملكة العربيّة السعوديّة على لبنان حيث يمارِس حزب الله تأثيراً قوياً. ورغم أنّ هذه الضغوطات محدودة، إلاّ أنَّها تساهم بإضعاف بلد زعزعَهُ الصراع السوري. هذا إضافة إلى العقوبات الاقتصاديّة التي قرَّرت الولايات المتَّحدة الأميركيّة فرضها على لبنان في نهاية العام 2015 ، والتي تعرقِل القطاع المصرفي، وهو القطاع الوحيد في الاقتِصاد اللبناني الذي تفادى الانهيار.

On peut aussi relire...

Dans le contexte des récents attentats de Bruxelles, quelques-unes de nos analyses à propos des précédents :

Marc Cher-Leparrain (1956-2019), Mars 2015
La principale réponse apportée aujourd’hui au djihadisme consiste à perpétuer ce qui l’a provoqué. L’Occident mésestime les fondements politiques de la violence « islamique » exercée contre lui et soutient des régimes qui l’instrumentalisent pour se maintenir en place. La France s’enferme dans cet aveuglement. Face aux attentats qu’elle subit, elle refuse la part de responsabilité de sa politique étrangère et la renvoie vers sa population musulmane.
Désinformation ou ignorance ?
Étienne Copeaux, Octobre 2015
L’attentat du 10 octobre a fait une centaine de morts à Ankara. Si le pouvoir désigne l’organisation de l’État islamique, la plupart des forces d’opposition dénoncent la responsabilité plus ou moins directe du pouvoir. En France, une grande confusion a régné dans les comptes-rendus à chaud de l’événement.
Alain Gresh, Jean-Pierre Sereni, Décembre 2015
Il n’existe aucun rapport entre la politique française au Proche-Orient ou au Sahel et les attentats dont elle a été la victime : telle est la doxa qui domine à Paris. Ce ne seraient pas les guerres que la France mène « là-bas » qui provoqueraient des répliques meurtrières sur son sol, mais la haine de « nos valeurs », de « nos idéaux », voire du mode de vie hexagonal. Pourtant, toute l’histoire récente enseigne le contraire.
Attentats de Paris
Peter Harling, Novembre 2015
La violence des jeunes auteurs des attentats de Paris fonde une identité valorisante de héros moderne, d’un romantisme guerrier que les réseaux sociaux contribuent à construire dans un contexte européen d’intolérance raciste et d’absence d’avenir pour toute une jeunesse. L’organisation de l’État islamique la récupère à son profit en lui offrant un espace concret où elle peut s’incarner.
Un reportage vidéo
Chris den Hond, Novembre 2015
Après l’avion russe au-dessus du Sinaï, après un quartier populaire de Beyrouth, c’est Paris qui a été à son tour victime d’attaques qui ont fait plus de 125 morts et des centaines de blessés. En Turquie aussi, plusieurs villes avaient été visées par ce mouvement : Diyarbakir, le 5 juin, Suruç le 20 juillet et Ankara le 19 août 2015. Si la série des trois premières attaques ont été revendiquées par l’organisation de l’État islamique, celles de Turquie ne l’ont pas été. Ces crimes étaient-ils évitables ? Quel est le jeu du pouvoir ? Ce sont les questions que se posent de nombreux journalistes en Turquie, ainsi que les familles de victimes qui, comme Lissa Çalan, en ont payé le prix fort. Un vidéo-reportage de Chris den Hond.
Attentats de Paris
Laurent Bonnefoy, Novembre 2015
Les attentats contre Charlie Hebdo et le supermarché Hyper Cacher à Paris en janvier 2015 avaient constitué une indéniable escalade dans l’horreur. Ceux du vendredi 13 novembre 2015 sont d’une autre nature encore, tant ils s’inscrivent plus que jamais dans une rationalité qui est au sens propre « terroriste ». En effet, contrairement aux assassinats du début de l’année, ils ne sont pas l’expression d’un ciblage explicite des victimes — caricaturistes, juifs et policiers alors — par les assaillants, mais bien d’une volonté de terroriser la société française dans son ensemble.
Conformément à la loi «Informatique et libertés» du 6 janvier 1978, vous pouvez à tout moment demander à accéder, faire rectifier ou supprimer les informations personnelles vous concernant en nous contactant. Si vous ne souhaitez plus recevoir d'emails de la part d'Orient XXI, cliquez ici pour vous désabonner.