Ils manquent toujours d’une autorité centrale et souffrent sur le plan militaire de l’absence d’un commandement unifié en mesure d’organiser la lutte sur le terrain.
Parmi les centaines de groupes présents, l’auteur distingue deux grands courants : les brigades islamistes et celles qui ne le sont pas et qui sont en majorité affiliées à l’Armée syrienne libre (ASL). M. Qabalan détaille les plus importantes d’entre elles, les circonstances de leur naissance et leurs grandes orientations. Elles ont toutes le même objectif, renverser la dictature, mais ça s’arrête là. Elles s’opposent sur tout le reste, comme l’identité du futur État ou son organisation politique. Cette absence d’unité de vue tient, selon l’auteur, à ce que la militarisation de l’opposition au régime baasiste est d’abord une réaction à la violence de la dictature plutôt qu’une décision politique. Elle s’expliquerait aussi par le très faible niveau culturel de leurs leaders dont beaucoup seraient analphabètes.
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