Les trois kamikazes provenaient tous de la ville d’Adiyaman. Ils étaient connus des services de sécurité turcs. « Il y a les parents, il y a le travail des journalistes... Comment se fait-il que la sécurité nationale turque n’ait pas surveillé ces gens ? », se demande la journaliste Ezgi Başaran. « Davutoglu, le premier ministre turc, avait dit qu’ils avaient une liste de kamikazes, mais qu’ils ne pouvaient pas les arrêter avant qu’ils passent à l’acte. »
Alors que des journalistes et des activistes pro-Kurdes sont arrêtés tous les jours en Turquie, 19 des 22 personnes sur cette fameuse liste de kamikazes courent toujours.
Lissa Çalan en a payé le prix fort. Elle a perdu ses deux jambes dans l’attentat de Diyarbakir et raconte l’horreur qu’elle a vécue.
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