Le 14 février dernier, Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, accusait « l’islamo-gauchisme » de « gangréner la société dans son ensemble et l’université », et demandait un rapport au CNRS. Le sociologue Michel Wieviorka a choisi de lui répondre avec humour dans un geste qu’il qualifie lui-même d’« impertinent » en lui adressant un faux rapport, paru le 21 avril chez La Boîte à Pandore, intitulé Racisme, antisémitisme, antiracisme.
Il revient ici sur les enjeux des études postcoloniales, de l’intersectionnalité et de l’universalisme, tout en critiquant le concept même d’islamo-gauchisme. Il nous invite à une réflexion profonde sur un malaise exacerbé par le gouvernement.
Propos recueillis par Agnès De Féo.
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