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La Lettre d’Orient XXI
Semaine du 22 au 26 juin 2015
« Crossing the Windows », oeuvre d’Ahmad Farid, peintre égyptien.
Huile sur toile, 2014.

Les cinq derniers articles

Thameur Mekki, Juin 2015
Depuis plus de vingt ans, Amazigh Kateb a entamé un long périple d’expérimentation sonore. Avec son collectif franco-algérien Gnawa Diffusion, il a réussi à présenter une musique née d’improbables fusions. Reggae, rock, jazz, rap et autres genres d’outre-Atlantique s’y accommodent au chaabi algérien et surtout à la musique des Gnaouas. Constituée en grande partie de descendants d’esclaves, cette communauté noire saharienne représente la principale source d’inspiration de l’artiste. Rencontre avec ce chanteur et joueur de guembri à l’occasion de son passage à Tunis, en mai, pour une résidence artistique dans le cadre du festival El Chanti.
Donald M. McKale, June 2015
Historiography on World War I in the Middle East has emphasized overwhelmingly Britain’s role in encouraging the Arab revolt in 1916 against Turkey and in establishing the Allies’ controversial peace settlements. T.E. Lawrence, the principal British figure in the Arab revolt, asserted in the 1920s that Britain had acted to assist the Arabs in achieving independence from a rotten and dying Turkey. But subsequently, numerous historians discredited such a view. They demonstrated that Britain based its World War I policies in the Middle East on military expedience, on the fear of Russian and French expansion in the region, and on London’s intention to dominate the Arabs and Jews and use them to replace the Turkish empire as a safeguard for Britain’s rule of India and Egypt and its interests in Persia.
Donald M. McKale, Juin 2015
L’historiographie de la première guerre mondiale au Proche-Orient a maintes fois souligné le rôle joué par le Royaume-Uni dans l’encouragement à la révolte arabe en 1916 contre l’empire ottoman. T.E. Lawrence, principale figure britannique de la révolte arabe, affirmait dans les années 1920 que Londres avait agi pour aider les Arabes à s’émanciper d’une Turquie décomposée et à l’agonie. Mais par la suite, de nombreux historiens ont démenti cette vision des choses. Ils ont démontré que le Royaume-Uni avait fondé sa politique au Proche-Orient sur l’opportunisme militaire, la peur de l’expansion russe et française et la volonté de dominer les Arabes et les juifs.
Jean-Pierre Sereni, Juin 2015
Dès son arrivée à Alger le 15 juin, François Hollande a rappelé les raisons de sa visite de deux jours à un président hors d’état de gouverner : « La France est le premier partenaire économique de l’Algérie, entend le rester et entend même encore développer sa présence ». Pour Mustapha Baba-Ahmed, auteur de Algérie : l’heure de vérité pour la gouvernance, la situation de crise économique et de leadership du pays ne peut plus durer.
Une insurrection comme une autre ?
Reyko Huang, Juin 2015
L’attention des médias occidentaux, concernant l’organisation de l’État islamique (OEI), porte essentiellement sur sa dimension religieuse et sa violence. Certains analystes tentent de trouver un sens à son idéologie, ainsi qu’à la démarche de ceux qui font le choix de la rejoindre. D’autres avancent que sa capacité apparemment sans limite à brutaliser et terroriser a peu d’équivalents parmi les organisations violentes, à tel point qu’Al-Qaida l’a désavoué. En réalité, les agissements de l’OEI ne constituent pas un cas unique dans l’histoire récente et toute analyse qui se limite au fait religieux passe à côté de ses finalités politiques.
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