Face à la Turquie, la Russie toujours maître des horloges dans le Caucase ?

Sous la houlette de la Russie, l’Arménie a accepté le 10 novembre 2020 un cessez-le-feu dans la guerre du Karabakh qui s’apparente à une capitulation. L’Azerbaïdjan triomphe, avec le soutien militaire et logistique de la Turquie. La leçon pourrait être amère pour la Russie, longtemps puissance dominante dans le Caucase et protectrice de l’Arménie. Mais dans le jeu complexe de confrontations et d’alliances entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdoğan, chacun pourrait y trouver son compte.

Soldats russes à leur poste de contrôle dans le village de Chapar, près de la ville de Kalbajar, le 14 novembre 2020
Alexander Nemenov/AFP

Le 27 septembre 2020 explosait avec une rare intensité la guerre du Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, conflit considéré comme gelé, mais dont les étincelles n’ont jamais cessé de faire rougeoyer les braises. Cette fois-ci, la crise est plus profonde. Face à la détermination des forces militaires azerbaïdjanaises qui sont entrées dans le cœur historique du Karabakh en prenant la ville de Chouchi, l’Arménie a dû accepter — le couteau sous la gorge dit-on — un cessez-le-feu qui s’apparente à une capitulation pour Erevan. D’après l’accord scellé sous l’égide de la Russie dans la nuit du 9 au 10 novembre, l’Azerbaïdjan va récupérer ses sept districts adjacents au Karabakh dont il contrôlera la plus grande partie, et ne cède qu’un petit corridor à l’Arménie afin qu’elle soit connectée au reste du Karabakh qui demeurera arménien. Grâce à sa position de force, l’Azerbaïdjan obtient également un corridor traversant l’Arménie qui lui permettra d’être connecté à sa province de Nakhitchevan. Ce qui, du coup, établira une ligne de continuité entre la Turquie, l’Azerbaïdjan, la Caspienne et le reste du monde turc. De quoi satisfaire Ankara dont le rôle a été important dans cette guerre.

La Russie a joué un rôle primordial dans l’arbitrage de ce conflit territorial typique de l’ex-URSS. À chaque reprise des affrontements, elle fut l’arbitre de l’arrêt des hostilités. Après plus d’un mois et demi de combats violents durant lesquels Moscou est restée étonnamment sourde et silencieuse, alors qu’on la croyait dépassée par les événements — ce qu’elle était sans doute — elle vient, en supervisant l’accord de paix entre les deux parties de montrer qu’elle est toujours le maître des horloges. Actrice majeure certes, la Russie doit toutefois constater qu’elle n’a plus l’exclusivité dans son « étranger proche » et doit s’accommoder de la présence d’une nouvelle venue, la Turquie, qui par son activisme confirme à ses partenaires occidentaux qu’elle est dans une nouvelle configuration.

Protectrice de la chrétienté

Au nom d’une commune appartenance à la chrétienté, la Russie impériale et son héritière se sont toujours présentées comme protectrices des chrétiens, justifiant entre autres l’annexion par l’Arménie de l’enclave du Karabakh en territoire azerbaïdjanais. Ainsi, dans la première phase de cette guerre, entre 1988 et 1994, des « volontaires » soviéto-russes ont combattu du côté arménien, et la Russie a armé en bien plus grande quantité l’Arménie que l’Azerbaïdjan. Depuis l’arrêt théorique des hostilités en 1994, l’Arménie, grâce au soutien russe, contrôle non seulement l’enclave convoitée, mais également sept districts azerbaïdjanais, pour désenclaver le Karabakh et assurer une continuité territoriale avec l’Arménie. Cet état de fait a abouti à d’importants « échanges de population », mais il est à noter que la balance pèse plus lourdement du côté azerbaïdjanais, puisque les Azéris sont plus nombreux à avoir fui leur foyer d’Arménie, du Karabakh et des districts occupés.

La Russie avait bien d’autres raisons qu’identitaires et culturelles à soutenir l’Arménie. Parmi ses intérêts politiques et stratégiques figurait le soutien arménien aux velléités russes d’intégration régionale. Il s’agissait notamment pour Erevan d’adhérer à l’Union eurasiatique et à la structure de défense collective, l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), l’OTAN de Moscou. Bakou a contrario s’est toujours montré plus rétif à toute forme d’association avec Moscou, perçue comme l’héritière de la tradition coloniale russe.

Pourtant, malgré ces liens historiques qui faisaient de l’Arménie un protégé, voire un protectorat, et obligeaient la « Russie éternelle » à venir au secours du petit frère, force est de constater que depuis le 27 septembre s’esquisse une nouvelle configuration. Que signifie cette retenue, voire ce retrait russe dans le conflit azéro-arménien ? Pourquoi la Russie ne vient-elle plus au secours de son protégé qui fait pourtant partie de sa famille militaire ? Cet indéniable changement, qui s’apparente depuis l’accord de paix du 10 novembre à un complet lâchage de l’Arménie est le fruit d’une longue évolution de tous les acteurs locaux et régionaux impliqués dans le conflit du Karabakh.

L’Arménie n’est plus une priorité

C’est avant tout en Azerbaïdjan qu’il faut chercher les raisons pour lesquelles la Russie n’a plus les moyens de peser dans le conflit actuel au profit de son allié traditionnel, l’Arménie. L’Azerbaïdjan, humilié par l’occupation arménienne du Karabakh et celle des districts adjacents, n’a cessé de se préparer idéologiquement, politiquement, et militairement pour les récupérer et recouvrer son intégrité territoriale. Vingt-cinq ans de diplomatie ayant échoué à conclure la paix, la propagande guerrière azerbaïdjanaise, mobilisant médias et écoles, a soigneusement instrumentalisé le conflit à des fins nationalistes. La question du Karabakh est devenue une affaire sacrée, la seule à même de réconcilier pouvoir et opposition et de souder l’opinion publique plus va-t-en-guerre que jamais à la veille de la relance du conflit.

L’Azerbaïdjan n’est plus le pays faible et isolé qu’il était durant les premières années de son indépendance. Le pouvoir s’est durci et stabilisé, résistant aux tentatives de putsch de certains seigneurs de guerre qui ont failli provoquer une partition du pays. Ses dirigeants ont su bâtir une politique étrangère multidimensionnelle faite de bons rapports avec la Russie, la Turquie, l’Iran, les États-Unis et Israël qui, avec l’allié turc, a largement contribué à la préparation militaire et technologique du pays.

À cet égard, les liens entre l’Azerbaïdjan et la Russie méritent une mention particulière. Même si Bakou n’a pas adhéré aux structures d’intégration militaire et politique promues par la Russie, le pays a su habilement manœuvrer pour ne pas se mettre Moscou à dos, notamment en ne recherchant pas de rapprochement avec l’Occident. Erreur commise, aux yeux de Moscou, par la Géorgie et l’Arménie. De même, contrairement à nombre de pays de l’ex-URSS, l’Azerbaïdjan n’a pas connu de révolution de couleur1, teintée d’un esprit antirusse que la Russie n’a jamais toléré. Au sein de la société azerbaïdjanaise, il y a peu de sentiments d’hostilité vis-à-vis de la Russie dont la langue et la culture continuent d’avoir un certain prestige, notamment au sein des élites bakinoises éduquées. Enfin, les liens économiques pèsent lourd dans la balance géostratégique russo-azerbaïdjanaise, faits passés inaperçus à Erevan.

En face, les élites gouvernantes de l’Arménie n’ont cessé de commettre des erreurs qui ont contribué au rapprochement entre la Russie et l’Azerbaïdjan. Les premières relèvent de ce qu’on pourrait appeler le « nationalisme du faible » qui brouille la capacité d’appréciation de la situation régionale, laquelle n’a cessé d’évoluer en sa défaveur. Focalisées sur la question du génocide de 1915 — commis pourtant dans l’empire ottoman et non russe, et dont ne sont nullement responsables les Azerbaïdjanais d’hier et d’aujourd’hui —, les élites arméniennes ont réfuté toute concession sur le Karabakh, ne serait-ce que pour restituer au moins une partie des districts occupés. Plus grave, le premier ministre Nikol Pachinian arrivé au pouvoir en 2018 après une révolution de couleur, anticorruption et pro-occidentale qui ne fut pas de goût de Moscou, a balayé d’un revers de la main les « principes de Madrid »2, en osant dire que le Karabakh devait être rattaché à l’Arménie, au mépris de 25 ans de discussions sous l’égide du Groupe de Minsk chargé par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) de régler le conflit.

Face à une telle intransigeance, de la part d’un pays si petit et faible économiquement et militairement, il devenait difficile pour Moscou de maintenir un soutien inconditionnel. Mais outre les évolutions des deux pays en guerre, ce sont en réalité les transformations de la Russie elle-même qui l’ont poussée à diminuer son soutien à Erevan au profit indirect de Bakou. Pour l’expliquer, il convient de s’arrêter sur les deux autres acteurs régionaux majeurs dans le conflit que sont la Turquie et l’Iran.

L’Iran est traditionnellement pro-arménien malgré sa proximité identitaire avec l’Azerbaïdjan dont il se méfie pour des raisons géopolitiques et à cause des bonnes relations que Bakou a su tisser avec les États-Unis et Israël. Mais il a lui aussi évolué dans un sens défavorable pour l’Arménie. Et le pouvoir à Erevan n’a rien vu venir. En effet, s’il était encore possible pour Téhéran en 1994 de défendre la cause arménienne face à celle de l’Azerbaïdjan, cela ne l’est plus aujourd’hui dans une société iranienne où le facteur azéri est désormais plus fort. Sans compter que l’Azerbaïdjan n’est plus celui de 1990, et est devenu, depuis l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan de 1996 une puissance pétrolière et gazière riche et influente pour les approvisionnements régionaux et européens.

La Turquie quant à elle, versant dans un islamo-nationalisme musclé en politique intérieure et extérieure après le bourbier syrien et le coup d’État raté de 2016, s’est détachée de son ancrage occidental qui l’obligeait à une certaine modération dans le conflit arméno-azerbaïdjanais et à une retenue face à une Russie. Là encore, Erevan a sous-estimé les bouleversements engendrés par ces mutations du pouvoir turc désormais plus interventionniste en dehors de ses frontières.

Mais s’il y a un aveuglement qui fut fatal à l’Arménie dans son conflit avec l’Azerbaïdjan à propos du Karabakh, c’est de ne pas avoir su lire les mutations de la Russie, puissance tutélaire ex-soviétique, certes bousculée dans son « étranger proche », mais au rôle encore primordial, et aux intérêts désormais divergents avec ceux de l’Arménie.

Activisme d’Ankara

On voit donc que la Russie, face à une Arménie intransigeante, mais faible et isolée et à un Azerbaïdjan déterminé et renforcé, n’a eu d’autre choix que de neutraliser le premier pour ménager le second. Comprendre la nouvelle politique russe sur le conflit du Karabakh oblige à faire un détour par l’analyse de l’attitude de la Turquie dans cette guerre et, plus encore, par la configuration complexe des relations bilatérales russo-turques qui dépasse la question du Karabakh.

La Turquie est dirigée par un gouvernement de coalition dont l’une des composantes, le Milliyetçi Hareket Partisi, Parti de l’action nationaliste, est connue — comme son nom l’indique — pour son nationalisme et sa solidarité avec les nationalistes des autres pays turcophones dont l’Azerbaïdjan, qui a toujours été plus perméable aux thèses panturquistes. Mais c’est surtout le principal parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP) et son leader qui, après deux mandats plutôt libéraux et pro-européens entre 2002 et 2011, ont emprunté, à la faveur de la crise syrienne et de ses soubresauts sur la vie politique intérieure, une conduite plus nationaliste et critique vis-à-vis d’un Occident perçu comme hostile à la Turquie et à son allié azerbaïdjanais. Se sentant incomprise et mal aimée (comme la Russie) par un Occident qu’elle trouve excessivement favorable aux thèses arméniennes dans le Karabakh, la Turquie a accru son engagement au profit de l’Azerbaïdjan, avec cette fois-ci une implication militaire sous forme de conseils, de fourniture d’armes, notamment de drones et semble-t-il de transfert de combattants mercenaires syriens pour épauler la partie azerbaidjanaise.

Mais au-delà de cet engagement turc direct, le premier constat est que la Russie est obligée de reconnaître non sans amertume que trente ans après la fin de l’URSS, elle n’a plus les moyens de prétendre décider seule de la destinée de ses anciens vassaux, qui ont gagné en autonomie et souveraineté nationale, à l’instar de l’Azerbaïdjan. De nouveaux acteurs ont marqué des points, comme la Turquie dans le Caucase et en Asie centrale, et la Chine, qui grignote voracement, au moins économiquement, l’espace habituellement dévolu à la Russie. Dans le cas du Caucase, la situation est critique pour Moscou, puisque cela fait un siècle et demi qu’aucune puissance étrangère n’a osé défier la Russie à ses frontières. En d’autres termes, l’espace postsoviétique ne cesse d’être disputé à la Russie, économiquement, politiquement, idéologiquement, mais c’est la première fois depuis longtemps que la compétition investit le terrain militaire.

L’implication militaire turque, décisive, qui a permis à l’allié azerbaïdjanais de reprendre ses territoires perdus, semble infliger un amer camouflet à Poutine, qui voit la Turquie resurgir militairement dans le Caucase, là où les Ottomans en avaient été chassés par les troupes du tsar il y a près d’un siècle et demi. Que Poutine accepte une telle incursion turque dans le Caucase s’explique par une imbrication complexe de raisons. Il a besoin de la Turquie, à la fois rivale et pays-tampon dans d’autres théâtres que le Caucase, en Syrie et en Libye, et alliée contre l’Occident que Russes et Turcs veulent tenir à distance dans le règlement des confits régionaux.

Un cheval de Troie pour Poutine

Poutine a su tirer profit de la mésentente entre la Turquie et ses alliés traditionnels occidentaux pour affaiblir, voire déstabiliser l’OTAN, ce qu’il a réussi en partie, mais il arrive à un point où il est obligé d’en payer le prix, puisqu’il ne contrôle pas le bouillonnant Erdoğan. Se distançant de l’Occident auquel elle reproche de ne tenir compte que de ses seuls intérêts sécuritaires immédiats, au détriment des siens, la Turquie s’est rapprochée de la Russie. Alors que la crise syrienne détricotait l’OTAN, et bien qu’Ankara et Moscou défendent des positions opposées en Syrie, la Russie s’est montrée plus coopérative et à l’écoute des soucis sécuritaires de la Turquie. Puissance mandataire de fait en Syrie, la Russie a laissé intervenir la Turquie sur le terrain pour mieux assurer la sécurité de sa longue frontière un temps perméable à la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), renforcée par le soutien occidental direct dans le cadre de la lutte contre l’organisation de l’État islamique (OEI).

De plus, profitant de la défiance occidentale pour doter la Turquie de missiles Patriot, Poutine a réussi à vendre ses S400 à Ankara, faisant de la Turquie un cheval de Troie inespéré pour affaiblir le rival occidental. Par ailleurs, la coopération économique et énergétique entre la Russie et la Turquie est si importante et diversifiée que leurs économies sont étroitement interdépendantes. Politiquement, stratégiquement, économiquement, la Russie a accompagné l’émancipation turque du giron occidental, quitte à la voir s’épanouir dans l’espace caucasien, et à terme, centrasiaque. Juguler les ambitions turques dans son « étranger proche » lui revient à frapper par procuration sur le front syrien, sans réel succès d’ailleurs, mais les coups de semonce sont clairs.

Conscient que pour la Turquie la frontière avec la Syrie est primordiale, la Russie active ses réseaux à Idlib, comme elle pourrait le faire dans les autres régions qu’elle occupe, pour bombarder les rebelles proturcs, et rappeler ainsi à Ankara que la Turquie ne peut prétendre à une toute-puissance dans la région. Mais plus la Russie cible les rebelles protégés par la Turquie en Syrie, plus le soutien turc à l’Azerbaïdjan est accru. Ce rapport de force oblige Moscou et Ankara à négocier et à s’entendre sur un équilibre d’influence, comme dans l’actuelle guerre du Karabakh où la Russie a été obligée de composer avec la Turquie.

Un nouvel ordre régional

De cette nouvelle guerre du Karabakh qui aura duré six semaines, plusieurs leçons sont à tirer. En politique intérieure, il y aura un affaiblissement considérable du pouvoir à Erevan où le premier ministre Nikol Pachinian pourrait être acculé à la démission, ce qui est aussi une leçon donnée (et un signal) à tout gouvernement arménien qui s’émancipe trop de Moscou. En revanche, en Azerbaïdjan le pouvoir autoritaire du président Ilham Aliev va se renforcer.

Un nouvel ordre régional se met en place avec les caractéristiques suivantes :

➞ la Russie qui a supervisé le plan de paix signé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan a montré qu’elle demeurait la principale force dans son pré carré dans lequel elle se renforce même. En effet, une première dans l’histoire du conflit, elle va pouvoir déployer une force miliaire de 2 000 hommes, ce qui était inespéré pour elle quand on sait la réticence de l’Azerbaïdjan à toute présence militaire russe dans le Caucase ;

➞ la Turquie gagne du terrain dans le Caucase, car son soutien à l’Azerbaïdjan a été déterminant dans la victoire du Bakou. En termes de rétribution, elle obtient un corridor entre le Nakhitchevan et l’Azerbaïdjan, qui pour elle signifie une connexion avec le reste du monde turcophone, une ligne de communication qui va d’Istanbul aux steppes d’Asie centrale, c’est dire la réalisation d’un vieux rêve turcique ;

➞ l’Occident s’efface puisque les coprésidents du Groupe de Minsk, France et États-Unis, ont été peu vus et entendus durant les six semaines du conflit qui s’est terminé par des négociations auxquelles ils n’ont pas été invités. Face à cela, la Turquie et la Russie montrent qu’elles peuvent agir ensemble dans divers endroits du monde, Karabakh, Libye, Syrie et ailleurs, pour gérer des conflits malgré leurs divergences, en tenant à l’écart un Occident invité à reconnaitre les mutations d’un ordre international qui n’est plus ce qu’il était.

1NDLR. Les révolutions de couleur ou « révolutions des fleurs » désignent une série de soulèvements populaires, pour la plupart pacifiques et soutenus par l’Occident, ayant causé pour certains des changements de gouvernement entre 2003 et 2006 en Eurasie et au Proche-Orient : la révolution des Roses en Géorgie en 2003, la révolution orange en Ukraine en 2004, la révolution des Tulipes au Kirghizistan, la révolution en jean en Biélorussie et la révolution du Cèdre au Liban en 2005.

2Le Groupe de Minsk de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a présenté en 2007 les Principes de base pour un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh. Ces principes de Madrid servent de base de travail au processus de paix mené par le Groupe de Minsk.

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