Les manifestations qui ont secoué l’Algérie sont inédites depuis l’indépendance. Ou si elles devaient avoir un comparant, ce serait les célébrations de l’indépendance en juillet 1962. Ni les manifestations du Printemps berbère en 1980 qui étaient circonscrites à la Kabylie et à Alger, tout comme celles de 2001, ni celles d’octobre 1988 réprimées violemment n’ont suscité autant d’union, d’espoirs et de joie. Pour Saphia Arezki, « les manifestations de cette année n’ont pas les mêmes ressorts que celles d’octobre 1988. À l’époque, c’était essentiellement des jeunes qui manifestaient. Aujourd’hui, c’est toute la société qui se retrouve : on a vu des poussettes, des jeunes, des personnes âgées… Toutes les couches de la société sont dans la rue. » Cette historienne qui vient de publier un ouvrage dédié à la construction de l’armée algérienne1 pense qu’ « il est temps que les dirigeants construisent leur légitimité, non plus sur des références historiques, mais sur des projets, sur le vivre-ensemble… ». Mais l’État algérien est-il capable d’assumer une telle révolution et d’en finir avec la réitération des violences coloniales ?
L’ombre de Boumediene et de Ben Bella
Ce que les Algériens appellent « le pouvoir » a reproduit bien des procédés de domination de la colonisation. Il a tenté d’effacer les différences culturelles en imposant une langue unique non parlée par la population, opposé les communautés les unes aux autres, falsifié l’histoire du pays, perverti la religion pour justifier ses méfaits, et tué ses opposants. Il a aussi reconduit et renforcé le sentiment d’humiliation que les Algériens ont longtemps vécu sous la colonisation française.
De fait, l’armée des frontières — par la suite communément appelée « clan d’Oujda », dans lequel on compte Abdelaziz Bouteflika — a pris le pouvoir, après avoir éliminé physiquement ou politiquement les leaders légitimes du Front de libération nationale (FLN) et de l’Armée de libération nationale (ALN) dont il allait nier les mérites en badigeonnant les murs des villes du slogan « Un seul héros, le peuple ». Abane Ramdane et Larbi Ben M’Hidi, Mostefa Ben Boulaïd et Didouche Mourad, à la trappe, oubliés, refoulés dans la nuit noire du refus de savoir, institué comme un programme politique par les hommes de Houari Boumediene.
Oubliés ? Pas tout à fait. Dans toutes les manifestations qui sont l’expression de l’éveil d’une société qu’on disait passive et sans espoir, on fait le lien avec la guerre d’indépendance. Quand les jeunes manifestants brandissent les portraits des vrais leaders de la guerre d’indépendance, l’avocat et militant des droits humains Mokrane Aït Larbi rappelle que les premières manifestations d’ampleur contre le cinquième mandat évoquent celles du 8 mai 1945 : « les manifestations de Kherrata contre ce mandat ont non seulement dressé un mur entre le règne de la corruption et la restitution de la souveraineté populaire confisquée, mais rappellent les manifestations du 8 mai 1945 dans la même ville, qui ont rejeté toute réforme sous le colonialisme. » Il ajoute : « il existe un lien solide entre le sursaut pacifique de la rue, qu’on peut qualifier de révolution, et la guerre de libération. La jeunesse du premier novembre 1954 a refusé toute réforme édictée par le régime colonial, convaincue que seules les armes pouvaient restituer au peuple sa souveraineté. La jeunesse rejette les réformes sous la bannière de l’actuel système, et se projette comme une continuité du combat des martyrs pour reprendre la parole et regagner sa souveraineté par des moyens pacifiques. De leur côté, les étudiants sont sortis aux côtés du peuple contre le système corrompu, reprenant le flambeau de leurs aînés de mai 1956. »
Plusieurs figures de la lutte pour l’indépendance lésées par le régime se sont empressées de faire le lien entre les manifestations actuelles pour le changement en Algérie et leur combat contre le colonisateur. Le militant et opposant communiste Sadek Hadjerès a salué « le continuateur des glorieuses luttes d’émancipation passées, le prolongateur de l’action de toutes celles et tous ceux qui sont tombés afin que notre grand pays puisse avoir le bel avenir qu’il mérite. Celui d’une Nation digne et debout qui accueille et protège ses membres contre la voracité des appétits déchaînés tant “algériens” qu’étrangers2. »
Djamila Bouhired, héroïne de la Bataille d’Alger qui a inspiré le peintre algérien M’hamed Issiakhem et la chanteuse libanaise Fairouz, a battu le pavé et déclaré : « Ça me renvoie au 1er novembre 1954. Nous sommes en train d’assister à une seconde révolution pour mettre dehors ce pouvoir pourri. Le deuil qui m’habite depuis l’indépendance, parce que notre révolution a été inachevée, a disparu aujourd’hui pour laisser place à une joie immense. Notre révolution est en passe d’aboutir.3 » Louisette Ighil Ahriz et Zohra Drif-Bitat ont aussi rejoint les manifestations pendant lesquelles est décédé le fils de Benyoucef Benkhedda, deuxième président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) qui a dû céder le pouvoir à Boumediene et à son allié Ahmed Ben Bella en 1962.
La victoire de l’armée des frontières
Après l’indépendance de l’Algérie, une crise majeure éclate entre le GPRA et « l’armée des frontières »4. Celle-ci entre dans le territoire national intacte, organisée et bien armée pour affronter une armée de l’intérieur épuisée par les combats contre les forces coloniales et surtout affamée et désarmée par le même Boumediene qui ne faisait plus parvenir les provisions ni les armes depuis 1958. Cette crise a fait plusieurs morts et a ôté le pouvoir au bureau politique pour le remettre aux mains des militaires qui le gardent depuis. Il n’est dès lors pas étonnant que la guerre d’indépendance et l’échec de l’indépendance soient dans toutes les têtes.
Ironie de l’histoire, le slogan « un seul héros, le peuple » revient comme un boomerang, mais cette fois contre ceux qui ont fondé leur pouvoir sur la falsification de l’histoire et construit leur solidarité sur la base du clientélisme. « Vendredi après-midi, les références historiques sont devenues explicites : le slogan de 1962 “un seul héros le peuple” ouvrait sur une grande banderole la manifestation de Sidi Bel-Abbès, écrit l’historienne Malika Rahal. Vouloir repartir à zéro, ou reprendre le pays aux voleurs qui l’ont mangé s’entendait ici ou se lisait là. Vouloir hisser l’événement d’aujourd’hui à la hauteur des festivités de la naissance de l’État, c’est l’affirmer comme un tournant historique. Quelqu’un annonçait par une pancarte la mort du FLN, non pas celui de la Révolution, mais du parti unique né à l’indépendance, comme pour revenir à ce moment. »
La société algérienne, dans toute sa diversité et sa complexité compte imposer une nouvelle forme de légitimité que le pouvoir algérien n’a jamais eue, ni voulu avoir : la légitimité populaire. En effet, le régime algérien a joué sur la source de son illégitimité pour en faire, à travers un renversement de la vérité, une source de légitimité fondée sur son engagement — qui est parfois une construction fictive post-indépendance — dans la « Révolution », excluant de fait la volonté citoyenne. Aussi définit-il lui-même le profil contraignant du candidat éligible5 qui « doit justifier de la participation à la Révolution du 1er novembre 1954 pour les candidats nés avant juillet 1942 et justifier de la non-implication des parents du candidat né après juillet 1942 dans des actes hostiles à la Révolution du 1er novembre 1954. » Pour limiter la contestation par la voie démocratique, le pouvoir algérien empêche toute personne de moins de quarante ans, disposant d’une deuxième nationalité, ayant épousé un conjoint étranger ou ayant des parents de nationalité étrangère de briguer la présidence. Même les Algériens ne résidant pas de manière continue depuis dix ans sur le territoire national sont exclus de la course à la présidentielle. La transmission interne du pouvoir, pour le régime en place, passe par la culture d’un nationalisme aliénant et haïssant les différences. Une culture déjà fondatrice de la colonisation.
Divisions dans l’armée ?
Mais se pose désormais une question que les hommes au pouvoir repoussent depuis plusieurs années : que faire maintenant qu’il n’y a plus de représentant de « la famille révolutionnaire » qui puisse prendre la relève ? L’histoire du « pouvoir » algérien aura commencé en 1962 avec l’élection d’Ahmed Ben Bella choisi par Boumediene et se terminera peut-être bientôt avec le plus jeune disciple et protégé de ce dernier, Abdelaziz Bouteflika. Cette situation inédite semble déboussoler la classe des dirigeants qui s’adaptent au jour le jour aux exigences du terrain. « Pour se maintenir, le régime a, selon Mokrane Aït Larbi, recours à des outils d’analyse qui sont dépassés. En effet, les groupes qui tiennent les rênes du pouvoir depuis des décennies contre la volonté populaire ne peuvent reconnaitre ni même considérer cette révolution pacifique, car leurs outils d’analyse sont hors du temps et reposent sur de piètres arguments tels que la main étrangère, l’unité nationale et la stabilité, qui sont en déphasage avec les revendications populaires de rupture avec le système totalitaire, démontrant ainsi que la stabilité n’est pas compromise par l’exercice des droits et des libertés, mais par la répression. »
Symptomatique de ces errements des décideurs, l’ancien premier ministre Ahmed Ouyahia est passé de la menace de faire de l’Algérie un champ de bataille similaire à celui de la Syrie à une position plus conciliante. De même, le vice-ministre de la défense Gaïd Salah a d’abord évoqué la possibilité d’un retour à la terreur des années 1990 avant de rappeler que l’armée existe pour protéger la nation. Il ferait face à des dissensions au sein même de l’armée qui le forcent à constamment revoir sa feuille de route. Contrairement à ce qu’il avait annoncé, le général n’a pas pu trainer devant le tribunal militaire le général à la retraite et candidat à la candidature Ali Ghediri. Les deux hommes se sont affrontés verbalement par presse interposée. Les menaces publiques formulées par le ministre n’ont fait que galvaniser son rival qui a décidé de braver les interdits de « la grande muette » (l’armée) en proposant de prendre la place d’Abdelaziz Bouteflika.
Pour qu’Ali Ghediri se porte ainsi candidat, il faut qu’il soit assuré du soutien d’au moins une partie de l’état-major. Il a bénéficié d’un soutien de poids en la personne de Mokrane Aït Larbi. Cet avocat est l’un des membres fondateurs de la Ligue des droits de l’homme en 1985 et plus tard du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). En 1991, il quitte ce parti qui, selon lui, s’était rapproché secrètement du pouvoir. Berbérophone, n’ayant aucun complexe à s’exprimer dans un arabe châtié, Mokrane Aït Larbi a conquis la sympathie de nombreux citoyens. Et c’est cette expérience et son capital d’image qu’il allait mettre au service d’Ali Ghediri avant de renoncer à son poste de directeur de campagne. « Je ne me suis pas retiré uniquement du staff d’Ali Ghediri, explique l’intéressé, mais du processus électoral en cours. […] Contrairement à d’autres, j’ai reconfiguré ma position, car au vu de l’ampleur du mouvement populaire, j’ai compris que le peuple veut arriver à la rupture par d’autres moyens et certainement pas par les urnes. L’objectif étant commun, je devais revoir le moyen d’y parvenir. »
Multiplication des défections
Signe qui ne trompe pas sur la suite des événements défavorables au clan d’Abdelaziz Bouteflika, les défections se sont multipliées au sein des cercles du pouvoir avant même le report des élections. Des députés ont démissionné de l’Assemblée nationale. Plusieurs bureaux de l’ancien parti unique ont fermé suite aux départs massifs des militants. Même l’Organisation nationale des moudjahidine s’est exprimée en faveur des manifestants et contre un cinquième mandat de Bouteflika. Enfin, les soutiens étrangers se font excessivement discrets. Quand la Russie, le Qatar et l’Arabie saoudite observent un silence expressif, alors que les États-Unis ont appelé à respecter le droit de manifester des Algériens. Gardant la main sur l’évolution de la situation, l’ancienne puissance coloniale s’est empressée de féliciter Bouteflika pour sa décision d’abandonner la course à un cinquième mandat.
Le retrait de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika et le report des élections sont censés donner aux véritables décideurs le temps de prospecter pour un « trois quarts présidentiel » idéal qui saurait faire la transition entre la génération « révolutionnaire » et la nouvelle génération sans toucher aux intérêts de qui que ce soit. Et surtout sans menacer tous ceux qui ont profité de l’incapacité du président pour s’enrichir.
Le clan des inquiets
C’est ce point précis qui préoccupe les proches du président Bouteflika maintenant que la peur a changé de camp. Parmi les piliers de ce clan qui place l’Algérie à la 105e place dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International, il y a Ahmed Ouyahia, premier ministre démis le 11 mars et qui détient le record de longévité dans les arcanes du pouvoir. Selon le magazine Jeune Afrique, l’inlassable énarque a fait ses premiers pas sous la présidence de Houari Boumediene pour qui il garde une admiration sans faille. Véritable amphibien politique, Ahmed Ouyahia a toujours su s’adapter à toutes les eaux, même les plus troubles. Il a tantôt été éradicateur tantôt dialoguiste, « socialiste » puis libéral, panarabiste ou berbériste. Cette capacité d’adaptation et de survie lui a valu d’être au gouvernement depuis 1994 — en tant que ministre, conseiller ou premier ministre —, mais suscite trop de méfiances pour qu’il obtienne le poste de président qu’il a longtemps convoité... Dans les manifestations, son nom est le plus cité après celui d’Abdelaziz Bouteflika : « Bouteflika, Ouyahia, Dawla irhabiya » (Bouteflika, Ouyahia, État terroriste). L’homme que Matoub Lounès, dans son album posthume, prévenait déjà contre son excès de confiance et d’aveuglement représente la figure du despote fait pour prendre les coups que le président et autres inatteignables du système ne reçoivent pas.
Autre soutien inconditionnel d’Abdelaziz Bouteflika, Abdelmalek Sellal a aussi assuré ses premières responsabilités sous l’ère de Boumediene. Cet autre ancien premier ministre de Bouteflika se caractérise par une force rare à supporter toutes les humiliations. Il a été récemment nommé directeur de la campagne du président avant d’être écarté vingt jours plus tard. Le train de vie de ses proches pose beaucoup de questions à Alger, notamment celui de sa fille, Rym Sellal, qui est citée dans l’affaire des Panama Papers, tout comme Ali Haddad. L’ombre du patron du groupe l’ERTHB Haddad, promu à la tête du Forum des chefs d’entreprise et devenu la deuxième fortune d’Algérie en quelques années, plane partout grâce au grand nombre de projets publics qui lui sont accordés, sans parler des investissements à l’étranger qui intéressent les médias sans jamais intéresser la justice algérienne. Il possède aussi « le club de football l’USM d’Alger, une chaîne de télévision : Dzair TV et deux quotidiens nationaux : Le Temps d’Algérie ainsi que Wakt el Djazair[[« Connaissez-vous les 9 hommes les plus riches d’Algérie ? », Algérie-Focus, 19 novembre 2014. » Mais cette figure d’une ascension intrigante a été arrêtée après la diffusion sur le web d’une discussion téléphonique qu’elle a eue avec Sellal sur la manière de gérer la colère populaire.
Dans le clan de Bouteflika, on ne peut pas ne pas compter Amar Ghoul. Islamiste et ministre de 1999 à 2016, il a été accusé d’avoir touché, en tant que responsable de l’aménagement du territoire, des pots-de-vin dans l’une des plus grandes affaires de corruption de ce début du siècle. Éloigné du gouvernement pour être nommé sénateur du tiers présidentiel, il a créé son propre parti politique, le Rassemblement de l’espoir de l’Algérie (Tadjamoue Amal Al-Djazaïr, TAJ) et continue de se faire le porte-parole du président et de ses représentants.
D’autres figures jusqu’ici inébranlables du régime ont tout intérêt à ce que celui-ci se régénère avec la fin de la présidence de Bouteflika. C’est le cas d’Amara Benyounès, Chakib Khelil ou encore Hamraoui Habib Chawki qui a déclaré : « Si je devais formuler une prière à Dieu, ce serait de mourir le même jour que Bouteflika » qu’il soutient « par fidélité » et non par conviction. L’ancien ministre de la culture et de la communication et ancien dirigeant de l’Entreprise nationale de télévision (ENTV) a résumé en quelques mots l’esprit à l’œuvre dans le pouvoir institué par Houari Boumediene et son « clan d’Oujda » depuis 1962. On participe par fidélité, par peur aussi, mais jamais par conviction.
S’inscrivant dans la continuité d’une forme de vassalité instituée par l’armée des frontières, le clan de Bouteflika s’est longtemps appuyé sur deux hommes : Saïd Bouteflika et le général Gaïd Salah. Le frère du président est très malade et se retrouve de ce fait hors-jeu. Le second est contesté par une partie des militaires et se voit contraint d’adoucir le ton vis-à-vis des manifestants.
Pendant ce temps, le changement commence dans le rapport des manifestants avec la rue. « Tant qu’ils étaient éjectés de l’espace public, constate Karima Lazali, les Algériens le pourrissaient. Maintenant qu’ils se le réapproprient, ils le font leur et nettoient les rues en même temps qu’ils manifestent. » « La réappropriation de l’indépendance par la société algérienne qui en a été dépossédée, nous dit Saphia Arezki, commence par la réappropriation de l’espace public. Pour le moment, on débat et on échange, mais on ne peut pas dire ce qui pourrait advenir, car les choses avancent vite. »
Le retrait rapide de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika n’est en effet pas un gage de changement. La lettre que le « système » lui fait rédiger prouve qu’il prépare une porte de sortie qui crée l’illusion du changement et perpétue son règne. Cela annonce un combat qui sera sans doute encore long. Tel est d’ailleurs l’avis de Mokrane Aït Larbi. « Il est difficile à ce stade de prévoir l’acheminement d’un large mouvement populaire autonome, qui n’est pas conduit par un leader, et qui a atteint l’amplitude d’une révolution pacifique. Dans tous les cas de figure, le peuple algérien a rompu avec la peur et le désespoir qui poussaient ses enfants à quitter le pays par tous les moyens, y compris par la mer et au péril de leur vie, pour se réapproprier l’initiative et imposer sa parole. Aujourd’hui, le peuple algérien n’adhérera à aucune réforme proposée par l’actuel système, car seule une rupture radicale pour construire une Algérie nouvelle répondra à ses attentes depuis l’indépendance. »
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1De l’ALN à l’ANP. La construction de l’armée algérienne 1954-1991, éd. Barzakh, Alger, 2018.
2Sadek Hadjeres, « 8 mars 2019 et le génie d’un peuple en marche », socialgerie.net, 6 mars 2019.
3Hacene Ouali, « A Alger, une mobilisation à visage féminin », Libération, 8 mars 2019.
4NDLR. L’armée des frontières était constituée d’unités de l’ALN installées le long des frontières et à l’extérieur du pays. Initialement, elle devait approvisionner le maquis de l’intérieur ; elle devint de plus en plus importante à partir de 1957.
5« Ce qu’il faut pour être éligible à la Présidentielle », huffpostmaghreb.com, 20 janvier 2019.