Omer Güney, l’assassin présumé de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Söylemez, est mort en décembre 2016 dans une prison française. Son procès, prévu fin janvier 2017 n’aura pas lieu. « Cela arrange l’État français et turc, mais pas nous », explique Antoine Comte, avocat des familles des trois victimes, assassinées en janvier 2013. « Il y a dans le dossier des éléments accablants qui désigne l’État turc comme commanditaire. Où que soient ces gens, ils devront répondre à la justice française. Nous avons les noms des gens impliqués. Le parquet français a accusé clairement les services secrets turcs. Pour la première fois à propos d’assassinats politiques, on a désigné l’État coupable de meurtre ». Sylvie Boitel, avocate des familles des victimes, assure qu’une nouvelle plainte va être déposée devant le procureur de la République pour qu’un nouveau juge d’instruction soit nommé afin de poursuivre l’instruction du dossier au niveau des commanditaires.
La vidéo propose les interviews de maîtres Antoine Comte et Sylvie Boitel et des images de la manifestation kurde pour la vérité et la justice du 7 janvier 2017.
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