Les campagnes de dénigrement ciblant les médias indépendants en Tunisie se poursuivent. Des messages haineux visant explicitement Nawaat et ses membres ont été diffusés récemment par des pages suspectes sur les réseaux sociaux. Ce contenu calomnieux entend s’en prendre à des collaborateurs et dirigeants passé et présent de l’association. Les voici cloués au pilori, accusés de « trahison et de collusion avec l’étranger ».
Le réseau des Médias indépendants sur le monde arabe, dont fait partie Orient XXI est solidaire à l’encontre de Nawaat->https://nawaat.org/] et condamne fermement les campagnes de dénigrement à son encontre sur les réseaux sociaux. Ces diffamations s’inscrivent dans une tendance plus large contre différentes composantes de la société civile tunisienne qui œuvrent à davantage de libertés et de justice sociale.
Pour la reconnaissance de la responsabilité de l’État dans le recours à la torture durant la guerre d’Algérie, 19 mars, Paris
Plus de 60 années écoulées depuis la fin de la guerre d’Algérie n’ont pas permis aux peuples des pays anciennement colonisés et au peuple français de construire une vision partagée de cette histoire tragique. L’établissement de liens fraternels avec les peuples des anciens pays coloniaux, de liens amicaux entre les jeunes de nos pays respectifs, passe par une prise de conscience véritable de ce passé colonial et par la reconnaissance de la responsabilité du gouvernement français de l’époque dans le recours à la torture durant la guerre d’Algérie.
Le collectif des associations de l’appel du 4 mars vous invite à une rencontre-débat : mercredi 19 mars 2025, à 18h00 auditorium de l’Hôtel de ville de Paris, entrée par le 5 rue Lobau, métro : Hôtel de ville, sortie n°6 rue de Lobau
Orient XXI à la 11e édition des Journées de l’Histoire de l’IMA - Héroïnes et héros du monde arabe, 16 mars
Les journalistes font incontestablement partie des héroïnes et des héros du monde arabe. Sous les régimes dictatoriaux ou en temps de conflits armés, ils sont la cible délibérée des polices et des armées qui cherchent par tous les moyens à les écarter ou à les contrôler.
Depuis le 7 octobre 2023, le rôle primordial des journalistes nous est rappelé par le nombre record de journalistes tués dans l’enclave palestinienne de Gaza. Au cours des derniers mois de 2024, de nombreux journalistes libanais, particulièrement dans le sud du pays, ont subi également des pressions ou ont été tués. En Syrie, celles et ceux qui ont couvert depuis 2011 la répression sanguinaire menée par le régime de Bachar Al-Assad ont payé aussi un lourd tribut.
Carte blanche au CERMOM-INALCO & Orient XXI
Avec :
Rami Abou Jamous (en vidéo), correspondant d’Orient XXI à Gaza, lauréat du prix des correspondants de guerre de Bayeux 2024 et du prix Ouest France pour son Journal de bord de Gaza
Modération : Sarra Grira, rédactrice en chef d’Orient XXI
Institut du monde arabe Dimanche 16 mars à 14h30 1 rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris Salle du Haut Conseil (niveau 9) Entrée libre sur réservation
Informations et réservation
Une tragédie humaine est en cours dans le camp de Jabaliya, déclaré zone militaire et complètement assiégé depuis le 12 octobre. Un journaliste, parmi les rares journalistes encore présents sur place, a été tué par l’armée israélienne. Orient XXI a recueilli des témoignages d’habitants vivant au milieu de ce cimetière à ciel ouvert.
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. En octobre, sous la pression de l’armée israélienne, ce journaliste a quitté son appartement de la ville de Gaza avec sa femme et ses quatre enfants. Un voyage périlleux, sous les tirs des snipers et des chars israéliens. Aujourd’hui, ils font partie des environ 1,5 million de déplacés qui s’entassent à Rafah, la ville la plus au sud, à la frontière égyptienne. Et que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou menace d’envahir, au risque d’un nouveau massacre de civils.
Rami, fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, partage maintenant un appartement de deux chambres avec une autre famille. « Un luxe », dit-il plein d’humour noir, en regard de la situation de la plupart des déplacés. Cet espace lui est dédié sur Orient XXI pour raconter son quotidien et celui des Gazaouis de Rafah, coincés dans cette enclave miséreuse et surpeuplée, sans prise sur leur avenir.
Voix dissidentes au Yémen, Institut du monde arabe, 15 mars
Le processus de modernisation politique au Yémen a été entamé relativement tardivement. Ce n’est qu’au milieu du XXe siècle que s’ancre un projet politique de transformation de la société et de l’État. Celui-ci s’incarne autour de figures variées qui cherchent à transcender les lignes de fracture existantes : Abdullah Al-Baraduni (1929-1999) sur le plan littéraire, à travers la poésie et la préservation des cultures populaires, incarne dès les années 1960 une nouvelle identité yéménite ; Ahmed Nu‘man (1909-1996), œuvre pour imaginer la République et façonner une nouvelle génération, éduquée et ouverte sur le monde ; ou encore, plus tard, Al-Batina, super-héroïne d’un comics koweïtien né au début du XXIe siècle – dotée de super-pouvoirs, elle incarne l’essence du Yémen, caché mais éternel…
Carte blanche au CNRS et à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM) dans le cadre de la 11e édition des Journées de l’Histoire de l’IMA - Héroïnes et héros du monde arabe
Avec :
Laurent Bonnefoy, chercheur au CNRS – Centre de recherches internationales de Sciences Po (Paris)
Juliette Honvault, chargée de recherches, Aix Marseille Université, CNRS, IREMAM
Ali Zaid, écrivain, ancien haut-fonctionnaire de la délégation du Yémen à l’UNESCO
Modération : Jean-François Breton, directeur honoraire de recherches au CNRS, Archéologies et Sciences de l’Antiquité (ArScAn), laboratoire Orient d’Alexandre à Muhammad (ORAM)
Institut du monde arabe (IMA) Samedi 15 mars à 12 h 1 rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris Atelier niveau -1 Informations et réservation
Albert Camus et l’Algérie coloniale, Colloque international à l’IMA, 18 et 19 mars
L’Institut du monde arabe accueille la première journée d’un colloque international, écho au vif débat intellectuel qui se poursuit sur le rapport d’Albert Camus à l’Algérie coloniale. Centré sur la réalité des représentations et combats de l’écrivain, ce colloque se propose de resituer la portée et les limites des positions de Camus ; et d’évaluer la place de sa pensée et de son œuvre face aux intellectuels, de son temps jusqu’à nos jours, sur les scènes tant française qu’anglo-saxonne ou algérienne.
Institut du monde arabe (IMA) 1 rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris Salle du Haut Conseil (niveau 9) Entrée gratuite sur réservation Informations et réservation
Plus de 63 ans après sa mort, Camus est toujours mobilisé en marge des commémorations liées à la colonisation française en Algérie pour défendre l’idée d’un « juste milieu » entre l’OAS et le FLN. Dans les commentaires qu’il continue de susciter, son dernier roman (inachevé) Le Premier Homme est toujours ignoré. Le texte montre pourtant une vision mythologique de la conquête coloniale, qui relève de l’imaginaire réactionnaire.
Alain Gresh en conférence à Namur
La Coordination namuroise belgo-palestinienne (CNBP), en partenariat avec PAC Namur et la FUCID, organise une conférence avec Alain Gresh, journaliste, fondateur et directeur des journaux en ligne Orient XXI et Afrique XXI. Il présentera à cette occasion le contenu de son dernier ouvrage : Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir.
Mardi 18 mars 20 h — 22 h Université de Namur, Faculté des sciences, auditoire S01 2 rue Grafé, 5000 Namur Inscription préférable via nam.palestine@gmail.com Informations
L’offensive israélienne contre Gaza depuis le 7 octobre montre plus que jamais l’impunité totale d’Israël et un soutien inconditionnel apporté à Tel-Aviv par la majorité des pouvoirs occidentaux. En France, cette guerre a également joué un rôle d’accélérateur dans la rhétorique d’une confrontation civilisationnelle avec les « barbares ». Un narratif auquel Alain Gresh répond dans son dernier livre Palestine. Un peuple qui ne veut pas mourir qui sort en ce jeudi 2 mai.
Rencontre « Sport, Palestine, émancipation, hier et aujourd’hui » à la librairie Libertalia, 19 mars
Rencontre avec René Moustard, militant du sport populaire, Anwar Abu Eisheh, en charge de la Fédération palestinienne du sport pour tous de 1982 à 2007, et Alain Gresh, directeur d’Orient XXI et d’Afrique XXI.
Orient XXI vous invite à son premier événement musical — 19 avril
Le samedi 19 avril, Orient XXI organise sa première grande soirée musicale au FGO Barbara. Après une table ronde en présence des artistes, consacrée aux enjeux de la musique alternative arabe en Occident, vous pourrez assister au concert, avec Zeid Hamdan ainsi qu’Imed Alibi & Khalil Epi avec leur projet Frigya.
Samedi 19 avril, à partir de 18h30 FGO Barbara, 1 rue Fleury, 75018 Paris Prévente 13€ — Tarif plein 16€ Vous pouvez dès à présent prendre votre billet en cliquant sur ce lien. Informations pratiques
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée depuis à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi.
Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.
Depuis le 29 novembre 2024, les articles de Rami Abou Jamous sont aussi rassemblés dans un livre publié aux éditions Libertalia dans la collection Orient XXI. Une réimpression, augmentée de plusieurs articles, est disponible depuis février 2025. Vous pouvez le commander en ligne ici.
Rami Abou Jamous , Pierre Prier, Leïla Shahid,28 février
Depuis février 2024, Rami Abou Jamous, journaliste palestinien, décrit les ravages de la guerre génocidaire contre la population gazaouie sur Orient XXI. Pour ce travail exceptionnel, il a obtenu, en octobre 2024, le prix Bayeux des correspondants de guerre dans la catégorie presse écrite, ainsi que le prix Ouest-France. Depuis le 29 novembre 2024, ses articles sont aussi rassemblés dans un livre publié aux éditions Libertalia, dans la collection Orient XXI. Une réimpression, augmentée de plusieurs articles, est disponible depuis février 2025. Nous vous proposons de lire des extraits de la préface et de la présentation écrites par Leïla Shahid et Pierre Prier.
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Le 27 octobre 2024, Israël a bombardé la maison du peintre libanais Abdel Hamid Baalbaki dans le village frontalier de Odaisseh, où l’artiste était enterré avec sa femme, Adiba Rammal. Dans ce texte poétique et personnel, l’autrice, une amie de la famille Baalbaki, mobilise la poésie arabe classique et ses souvenirs pour rendre hommage à ce lieu et à cette famille.
Le 27 octobre 2024, l’armée israélienne a bombardé la maison du peintre libanais située dans le village d’Odaisseh. Suite à cette destruction, le musée Sursock, à Beyrouth, rend actuellement hommage à l’artiste avec son exposition « Ode au Sud », qui a débuté le 27 février. L’occasion de revenir sur l’œuvre d’Abdel Hamid Baalbaki.
L’ouverture du procès de complot présumé contre la sûreté de l’État a débuté à Tunis mardi 4 mars 2025 en l’absence des principaux détenus politiques. Reporté au 11 avril, sa première audience a été l’occasion pour les familles des détenus et leurs avocats de rappeler toutes les incohérences de cette affaire.
Le chef et fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan, Abdullah Öcalan, a appelé depuis sa prison au désarmement et à la dissolution du groupe. Une décision historique qui a eu des répercussions en Syrie et en Irak, mais dont on peine encore à mesurer toutes les conséquences pour les Kurdes en Turquie.
Contrairement à une idée reçue, les enfumades pratiquées par l’armée française durant la conquête de l’Algérie, entre 1844 et 1845, étaient largement connues et débattues à l’époque. Si ces Oradour-sur-Glane sont occultés aujourd’hui en métropole, ils témoignent de la nécessité de déconstruire l’historiographie algérienne comme française.
À Tartous, la prise de pouvoir en décembre 2024 par le groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), la fuite de Bachar Al-Assad et l’émergence de milices armées font craindre aux alaouites des affrontements motivés par un désir de revanche. Une crainte confirmée avec les massacres qui ont eu lieu les 7 et 8 mars 2025 sur la côte. Sur fond d’exactions, un civil spécialisé en cybersécurité se mobilise tandis qu’un ex-officier de l’armée de l’air réclame l’amnistie. Récit.
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Isreal says it is committed to making Donald Trump’s “plan” for a Gaza without Gazans . But can Arab states stave off a second Nakba, the first being the di splacement of Palestinians by the creation of Israel in 1948 ? Moreover, Israel is still present in Lebanon and threatens to strike Iran. What does the future hold for the region?
La vicenda che ha visto protagonista Joseph Daher, politologo e docente di Relazioni internazionali presso l’Università di Losanna, a cui non è stato rinnovato il contratto, accende una luce sulle gravi limitazioni accademiche e alla libertà di parola in Europa rispetto alla solidarietà con la popolazione palestinese. Orient XXI lo ha raggiunto.
Rami Abu Jamous scrive il suo diario per Orient XXI. Giornalista fondatore di GazaPress, un’agenzia di stampa che forniva aiuto e traduzioni ai giornalisti occidentali, Rami ha dovuto lasciare il suo appartamento a Gaza con la moglie e il figlio Walid di due anni e mezzo. Rifugiatisi a Rafah, Rami e la sua famiglia sono stati costretti a un nuovo esilio interno, bloccati come tante famiglie in questa enclave miserabile e sovraffollata. Il 12 ottobre 2024, Rami ha ricevuto, per il suo Diario da Gaza, tre riconoscimenti al premio Bayeux per i corrispondenti di guerra. Questo spazio gli è dedicato dal 28 febbraio 2024.
Rami Abu Jamous scrive il suo diario per Orient XXI. Giornalista fondatore di GazaPress, un’agenzia di stampa che forniva aiuto e traduzioni ai giornalisti occidentali, Rami ha dovuto lasciare il suo appartamento a Gaza con la moglie e il figlio Walid di due anni e mezzo. Rifugiatisi a Rafah, Rami e la sua famiglia sono stati costretti a un nuovo esilio interno, bloccati come tante famiglie in questa enclave miserabile e sovraffollata. Il 12 ottobre 2024, Rami ha ricevuto, per il suo Diario da Gaza, tre riconoscimenti al premio Bayeux per i corrispondenti di guerra. Questo spazio gli è dedicato dal 28 febbraio 2024.
Las relaciones entre China y los países árabes son las más fluidas desde la Segunda Guerra Mundial, y no solo en el ámbito económico. Pekín aprovecha la oportunidad, pero no llega a remplazar a Washington. ¿Podrán cambiar la situación los estrepitosos planes de Donald Trump?
El líder y fundador del PKK, Abdullah Öcalan, pidió desde prisión el desarme y disolución del grupo. Esta decisión histórica ha tenido consecuencias en Siria e Irak, pero aún no se puede evaluar todas sus consecuencias para los kurdos de Turquía.
حمله فرانسه به الجزایر در سال ۱۸۳۰، که به دلیل مجموعه ای از شرایط خاص صورت گرفت، آغازگر یکی از خشونت بار ترین جنگ های سلطه طلبانه در تاریخ استعمار بود.
رامی ابو جاموس یادداشت های روزانه خود را برای «اوریان ۲۱» می نویسد. او که بنیانگذار «غزه پرس» - دفتری که در ترجمه و کارهای دیگر به روزنامه نگاران غربی کمک می کند- است، ناگزیر شده با همسر و پسر دو سال و نیمه اش ولید، آپارتمان خود در شهر غزه را تحت فشار ارتش اسرائیل ترک نماید. پس از پناه بردن به رفح، رامی و خانواده اش مجبور شدند مانند بسیاری از خانواده ها که در این منطقه فقیر و پرجمعیت گیر افتاده بودند، مجددا به تبعید داخلی خود ادامه دهند.. او رویداد های روزانه خود را در این فضا برای انتشار در «اوریان ۲۱» می نویسد:
حماس توانسته است نزدیک به چهار دهه را علیرغم جریانهای متنوع داخلی، بدون شکاف در صفوف خود پشت سر بگذارد. اما ویرانی غزه پس از ۷ اکتبر و خسارات قابل توجهی که به حماس وارد شد، تعادل نیروها را بین جریانهای مذهبی و نظامی از یک سو بین جناح مستقر در غزه و رهبران خارج از کشور از سوی دیگر، تغییر داد.
رامی ابو جاموس یادداشت های روزانه خود را برای «اوریان ۲۱» می نویسد. او که بنیانگذار «غزه پرس» - دفتری که در ترجمه و کارهای دیگر به روزنامه نگاران غربی کمک می کند- است، ناگزیر شده با همسر و پسر دو سال و نیمه اش ولید، آپارتمان خود در شهر غزه را تحت فشار ارتش اسرائیل ترک نماید. پس از پناه بردن به رفح، رامی و خانواده اش مجبور شدند مانند بسیاری از خانواده ها که در این منطقه فقیر و پرجمعیت گیر افتاده بودند، مجددا به تبعید داخلی خود ادامه دهند.. او رویداد های روزانه خود را در این فضا برای انتشار در «اوریان ۲۱» می نویسد:
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