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La Lettre d’Orient XXI
Du 28 juillet au 11 août 2017
Sans titre, série « Paper »
Tammam Azzam, 2016

Orient XXI publie moins d’articles jusqu’à la fin des vacances. La Lettre paraît donc tous les quinze jours durant cette période.

Les derniers articles

Récit de la bataille de Khan Meisseloun
Julie d’Andurain, Août 2017
En brisant le rêve de royaume arabe forgé par l’émir Fayçal Ben Hussein, la bataille de Khan Meisseloun marque un tournant dans l’histoire des relations entre la France et les Hachémites. Elle opposa les forces françaises bien armées et bien équipées du général Mariano Goybet aux forces syriennes emmenées par Youssef Al-Azmé, ministre de la guerre de Fayçal, « roi de Syrie » depuis le mois de mars 1920.
Silvia Moresi, Août 2017
Quel rôle ont joué les écrivains irakiens dans l’histoire de leur pays ? Des coups d’Etat à la dictature, en passant par les guerres, ils ont tour à tour raconté la vie quotidienne, été la caisse de résonance du pouvoir avant de retrouver une liberté avec l’exil forcé. Aujourd’hui, ils racontent les divisions d’un pays ravagé.
Les individus premières victimes de la crise
Pierre Prier, Août 2017
La crise entre le Qatar et le « Quartet » s’enlise. Le 5 juin dernier, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte ont imposé un embargo contre l’émirat et posé treize conditions pour le lever, de l’abandon des relations de Doha avec l’Iran à la fermeture de la chaîne de télévision panarabe Al-Jazira. Après avoir semblé adoucir leur position, les quatre pays de l’embargo ont répété leurs exigences à l’issue d’une réunion le 30 juillet à Bahreïn. Au Qatar, ce sont surtout les personnes, et en premier lieu les femmes, qui sont les plus touchées par le blocus.
Terrorisme, amalgames et vote utile
Thameur Mekki, Août 2017
Vue de Tunis, l’élection présidentielle française donne une impression de déjà-vu. Les scènes politiques tunisienne et française connaissent une crise similaire et les ressemblances sont frappantes. Pourtant, les acteurs-clés du débat public, responsables politiques et médiatiques, sont plus obnubilés par les différences que par les similitudes.

À relire...

Notre dossier sur la période 1914-1918 en Orient, ouvert en 2014 à l’occasion du centenaire de la première guerre mondiale :

Parmi les nombreux articles qui le composent aujourd’hui, une sélection portant plus particulièrement sur le nationalisme arabe à redécouvrir :

Kawthar Guediri, Novembre 2016
Aucun nom ne soulève autant de passion au Proche-Orient que celui de « Sykes-Picot », symbole, aux yeux des nationalistes arabes mais aussi turcs, de la volonté de Paris et de Londres de se partager la région. Ces accords entre la France et le Royaume-Uni ignoraient, bien sûr, les aspirations des peuples de la région.
Première phase du plan de partition du Proche-Orient
Kawthar Guediri, Octobre 2016
Entre 1915 et 1916, la correspondance entre le haut commissaire en Égypte Henry McMahon et Sayyed Hussein Ben Ali, le chérif de la Mecque préfigure, avant les accords Sykes-Picot et la Déclaration Balfour, la partition coloniale du Proche-Orient. Un siècle plus tard, il est avéré que cette division est un processus dynamique qui porte toujours en lui les ingrédients de son renouveau.
Alexander Will, Août 2016
Les intrigues allemandes peu orthodoxes au Proche-Orient ne sont pas la preuve d’un impérialisme agressif, mais au contraire les signes d’une capacité à s’adapter à une situation de faiblesse stratégique à laquelle les Empires centraux étaient confrontés sur le théâtre de la guerre en Orient.
Nationalisme arabe et souffrances indicibles
Leyla Dakhli, Novembre 2014
La première guerre mondiale a été la matrice d’un nouveau tracé des frontières en Europe et au Proche-Orient. Elle a déterminé la manière dont cette région est constituée, notamment autour du plan de partage des zones d’influence connu sous le nom d’accords Sykes-Picot. Le débat actuel autour des frontières héritées de cette entente entre Britanniques et Français et leur contestation montrent bien combien ces meurtrissures demeurent, mais on ignore souvent l’ampleur des traces non territoriales du premier conflit mondial dans la région. C’est toute une manière de lire et de comprendre la région qui s’est construite dans la guerre et dans l’effondrement à sa suite de l’empire ottoman.
Henry Laurens, Octobre 2014
Cet entretien avec Henry Laurens, professeur au Collège de France — chaire d’histoire contemporaine du monde arabe — se veut une introduction au dossier sur l’Orient en guerre entre 1914 et 1918. Répondant aux questions de Dominique Trimbur, coordinateur du dossier, d’Alain Gresh et de Jean-Pierre Sereni, Henry Laurens livre un éclairage magistral de l’évolution des stratégies, des forces et des intérêts politico-économiques qui redessineront les cartes et, par le fait, celle des identités nationales émergentes, au Proche-Orient comme au Maghreb.
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