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La Lettre d’Orient XXI
Semaine du 24 février au 3 mars 2017
« Qui suis-je ? »

Les derniers articles

« Personal Affairs », un film de Maha Haj
Geneviève Sellier, Mars 2017
Personal Affairs (Omor Shakhsiya) est le premier long-métrage de la réalisatrice palestinienne d’Israël Maha Haj. Au-delà de la chronique légère d’une famille dispersée entre Nazareth, Ramallah et la Suède, il montre les effets délétères de l’occupation israélienne sur les aspects les plus intimes de la vie des Palestiniens. En salles en France (Paris, Marseille, Montpellier, Nantes, Rouen, etc.) depuis le 1er mars 2017.
Immobilisme politique et économique
Lakhdar Benchiba, Mars 2017
Une majorité de pays africains a accepté le 30 janvier 2017 de réintégrer le Maroc dans l’Union africaine, malgré le désaccord de l’Algérie (et de l’Afrique du Sud) sur le dossier du Sahara occidental. Les liens diplomatiques fondés sur l’aura de la guerre d’indépendance algérienne s’affaiblissent peu à peu, et Alger perd du terrain du fait d’une politique économique isolationniste autant que de l’indisponibilité du président Abdelaziz Bouteflika, absent des forums internationaux.
Jamil Mouawad, Thierry Boissière, Mars 2017
Ville en crise ou ville exceptionnelle ? Cette interrogation pèse depuis presque trois décennies sur l’imaginaire de Beyrouth, son évolution et sa société, tout en produisant en retour des formes de résistance et d’adaptation.
À l’ombre de la bataille de Mossoul
Tarek Douleymi, Février 2017
Malgré tous les projets de partition, l’État irakien résiste. Il garde notamment le contrôle des frontières et des richesses naturelles. Ce qui amène les États-Unis à réfléchir, non à un démantèlement du système confessionnel, mais à son réaménagement.
Elisabeth Marteu, Février 2017
Le 19 février 2017, la presse israélienne se faisait l’écho de fuites émanant de l’ancienne administration américaine au sujet d’un plan de paix régional que John Kerry aurait proposé à Benyamin Nétanyahou en février 2016, réactivant l’initiative de paix entérinée par la Ligue arabe en 2002. Or, si l’ancien secrétaire d’État américain a bien organisé à Aqaba une réunion entre le premier ministre israélien, le roi Abdallah II de Jordanie et le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, le regard porté sur cette initiative relève du fantasme et d’une relecture enchantée de l’histoire.

et dans la série « Va comprendre ! » :

En arabe

ضريبة الجمود السياسي والاقتصادي
لخضر بن شيبة، آذار (مارس) 2017
لقد وافقت غالبية البلدان الإفريقية في 30 يناير/ كانون الثاني 2017 على عودة المغرب الى حظيرة الاتحاد الإفريقي، بالرغم من اعتراض الجزائر (وجنوب إفريقيا) على ملف الصحراء الغربية. وفي حين تضعف مع الزمن الروابط الدبلوماسية التي كانت قد كسبتها الجزائر بفضل كفاحها من أجل الاستقلال، نراها تفقد نفوذها في الساحة الإفريقية، بسبب سياستها الاقتصادية الانعزالية وكذلك بسبب تواري الرئيس عبد العزيز بوتفليقة عن الأنظار وغيابه عن المنتديات الدولية.
ماذا تعد أمريكا بعد حملة الموصل ؟
طارق الدليمي، شباط (فبراير) 2017
لقد صمدت الدولة العراقية في وجه كافة محاولات التقسيم، إذ ما زالت تتحكم بحدودها ومواردها الطبيعية، من ضمن أمور أخرى. الأمر الذي يدفع الولايات المتحدة الأميركية إلى النظر بإمكانية تعديل النظام الطائفي بدل تفكيكه.

On peut aussi relire...

Sur le processus de transition démocratique en Tunisie :

Le poids de la question sociale
Khadija Mohsen-Finan, Octobre 2016
Unique espoir des « printemps arabes », la Tunisie continue de représenter un cas d’école quant au passage à la démocratie, par la rupture institutionnelle, le compromis entre élus de différents partis et le dynamisme de sa société civile. Mais le pays est malade des promesses sociales qui n’ont pas été tenues. Béji Caïd Essebsi a conçu un pacte avec plusieurs formations politiques et syndicales pour un gouvernement d’union nationale. Lequel, comme par le passé, contribue surtout à faire diversion par rapport à des réformes toujours différées.
« La promesse du printemps » d’Aziz Krichen
Khadija Mohsen-Finan, Juillet 2016
Avec La promesse du printemps, Aziz Krichen revient sur les errements d’une révolution confisquée par des élites politiques incapables de penser l’avenir du pays hors du modèle autoritaire de l’ancien régime. Il esquisse des pistes pour poursuivre le processus de transition en dépassant le clivage entre modernistes et islamistes devenu anachronique à ses yeux.
Injonctions autoritaires et stabilité sécuritaire
Monica Marks, Octobre 2015
Si l’attribution du prix Nobel de la paix à des organisations de la société civile tunisienne a été largement saluée dans le monde, elle ne peut cacher les limites du modèle politique qui se met en place. Le refus de tout dissensus, les attaques contre ceux qui critiquent les projets de loi ont de quoi inquiéter pour l’avenir.
Kmar Bendana, Juillet 2015
Le 4 juillet 2015, le chef de l’État tunisien Béji Caïd Essebssi décrétait l’état d’urgence. Huit jours plus tôt, un attentat djihadiste contre une station balnéaire près de Sousse avait coûté la vie à 38 touristes. L’enquête a révélé qu’il y avait un lien entre cette attaque et celle qui s’était produite trois mois plus tôt, le 18 mars, faisant 22 morts parmi les touristes qui visitaient le musée national du Bardo. Les deux attentats ont été revendiqués par l’organisation de l’État islamique. Comment les Tunisois vivent-ils cette situation ? Témoignage.
Françoise Feugas, Avril 2015
L’histoire des médias en Tunisie est étroitement liée à celle du monde politique qu’incarnait l’institution étatique. Mais depuis la « Révolution de jasmin » de 2011, les Tunisiens sont passés en un temps très court à une situation de transition où le rôle et la place de l’État doivent être redéfinis face à l’éclosion d’un nouveau paysage médiatique en pleine effervescence. Larbi Chouikha, professeur à l’Institut de presse et des sciences de l’information de l’université de la Manouba, raconte cinquante ans de cette « difficile transformation ».
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