

Le 15 janvier, la France a réuni à Paris une conférence internationale avec les représentants d’environ soixante-dix pays ou organisations internationales. Officiellement, il s’agissait de relancer un processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Mais si l’Autorité nationale palestinienne y était favorable, les dirigeants israéliens en ont refusé jusqu’au principe.
Le principe d’une telle conférence partait à l’origine de trois constats simples, déjà faits par les Palestiniens eux-mêmes et les mouvements israéliens et internationaux de solidarité internationale avec le peupe palestinien :
Mais la conférence organisée par la France s’est fondée à nouveau sur la méthode qui a échoué depuis plus de vingt-cinq ans. Le président François Hollande a en effet prévisé que l’objectif était de favoriser la reprise de négociations directes et sans conditions entre Israéliens et Palestiniens eux-mêmes. C’est donc une fois encore laisser les dirigeants d’Israël refuser la mise en œuvre des droits nationaux du peuple palestinien aussi longtemps qu’il leur plaira. Il a en outre renoncé à affirmer que la France reconnaîtra l’État de Palestine en cas d’échec de la négociation, et plus largement de toute pression et de toute sanction contre Israël pour le contraindre à cesser de violer le droit international et les droits du peuple palestinien. Une telle rencontre, comme les précédentes, faute de cadre et de contrainte, ne débouchera sur rien, comme de nombreuses initiatives depuis dix ans.
Les articles présentés sur notre site sont soumis au droit d’auteur. Si vous souhaitez reproduire ou traduire un article d’Orient XXI, merci de nous contacter préalablement pour obtenir l’autorisation de(s) auteur.e.s.
Orient XXI est un média indépendant, en libre accès et sans publicité.
Vous pouvez nous soutenir en faisant un don défiscalisé.