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La Lettre
Du 11 au 18 septembre 2020
Rachid Hanbali, Sunlight in the market

La sélection de la semaine

En 2014, à l’occasion du centenaire de la première guerre mondiale, Orient XXI avait choisi de revenir sur ce théâtre d’opérations quelque peu oublié : la région qui s’étend de l’Afrique du Nord au Caucase et aux confins de l’Asie centrale en passant par ce que l’on appelait alors « le Levant ». Des historiens issus d’horizons historiographiques multiples en ont relaté les événements diplomatiques, politiques, militaires, économiques, et sociétaux.

Le dossier constitué progressivement depuis 2014 reste d’actualité, car il permet de mieux comprendre les bouleversements actuels au Proche-Orient. Dernier en date de cette série d’articles, « 1918. Antoine Poidebard sur les routes de Perse » a été publié cette semaine.

En guise d’introduction, deux articles parmi les premiers publiés. Tout d’abord, un long entretien avec le professeur Henry Laurens, titulaire de la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France :

Henry Laurens, Octobre 2014
Cet entretien avec Henry Laurens, professeur au Collège de France — chaire d’histoire contemporaine du monde arabe — se veut une introduction au dossier sur l’Orient en guerre entre 1914 et 1918. Répondant aux questions de Dominique Trimbur, coordinateur du dossier, d’Alain Gresh et de Jean-Pierre Sereni, Henry Laurens livre un éclairage magistral de l’évolution des stratégies, des forces et des intérêts politico-économiques qui redessineront les cartes et, par le fait, celle des identités nationales émergentes, au Proche-Orient comme au Maghreb.

Puis, avec la chercheure Leyla Dakhli, l’histoire du tracé des frontières et du plan de partage des zones d’influence connu sous le nom d’accords Sykes-Picot. Le débat actuel autour des frontières héritées de cette entente entre Britanniques et Français et leur contestation montrent bien combien ces meurtrissures demeurent, mais on ignore souvent l’ampleur des traces non territoriales du premier conflit mondial dans la région. C’est toute une manière de lire et de comprendre la région qui s’est construite dans la guerre et dans l’effondrement à sa suite de l’empire ottoman :

Nationalisme arabe et souffrances indicibles
Leyla Dakhli, Novembre 2014
La première guerre mondiale a été la matrice d’un nouveau tracé des frontières en Europe et au Proche-Orient. Elle a déterminé la manière dont cette région est constituée, notamment autour du plan de partage des zones d’influence connu sous le nom d’accords Sykes-Picot. Le débat actuel autour des frontières héritées de cette entente entre Britanniques et Français et leur contestation montrent bien combien ces meurtrissures demeurent, mais on ignore souvent l’ampleur des traces non territoriales du premier conflit mondial dans la région. C’est toute une manière de lire et de comprendre la région qui s’est construite dans la guerre et dans l’effondrement à sa suite de l’empire ottoman.

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