Avec la visite prochaine du pape François, nous reparlons cette semaine de la dynastie Al-Sadr et du chiisme dans ce pays. Retour en arrière sur la question religieuse :
➞ « Irak. La dynastie religieuse Al-Sadr en perte de vitesse » de Hamid Nasser évoque le conflit entre des mouvements chiites conservateurs et une jeunesse urbaine, que les manifestations massives de 2019 ont mis en lumière ;
➞ la chercheuse spécialiste du chiisme Sabrina Mervin analysait pour sa part dans « En Irak, le religieux saisi par le national » l’influence de l’Iran et le rapport entre les clergés chiites des deux pays en jeu, également dans les soulèvements de 2019 ;
➞ même angle d’analyse pour Safaa Khalaf avec « Le brasier irakien menace le pouvoir, l’autorité religieuse et l’Iran » ;
➞ « Comment le communisme a façonné le chiisme politique irakien » par le journaliste Quentin Müller et Sabrine Lakhram : dans les années 1950, le communisme était implanté dans le sud du pays, jusqu’à devenir une religion de substitution pour une majorité de chiites en quête de réponses sociales et politiques. La famille Sadr inversera la tendance par son activisme inédit ;
➞ « Sunnites contre chiites ? Une grille d’analyse trompeuse » pour Robert Malley et Hussein Agha qui critiquent l’approche de l’administration américaine.