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La Lettre
18 juillet 2025
![]() Huda Lutfi, Democracy is coming, 2008 (détails)
Un grand merci !Notre campagne de financement participatif de l’été 2025 vient de s’achever. Nous avons obtenu 71 745 euros, soit 110 % de notre objectif. Grâce à ces dons nous allons pouvoir continuer notre travail d’information dans un paysage médiatique marqué par l’influence néfaste et grandissante des puissances de l’argent, et par un esprit moutonnier qui a amené nombre de médias à relayer la propagande du gouvernement israélien sur le génocide à Gaza. Les lettres qui ont accompagné les dons pour Orient XXI témoignent d’un attachement profond à notre journal, à ses orientations et surtout à son indépendance. Elles nous obligent. Merci à toutes et à tous. Un été avec Orient XXIPendant cette période estivale, la lettre d’Orient XXI prend un rythme plus léger : elle vous sera envoyée toutes les deux semaines. Nous vous proposons également quelques conseils de lecture à (re)découvrir pendant l’été. Bel été et bonnes découvertes avec Orient XXI ! Lu et aimé par la rédactionLaurent Bonnefoy, Novembre 2024
Fariba Adelkhah, chercheuse à Sciences Po, revient dans son dernier essai sur ses plus de quatre années d’incarcération à Téhéran. De son expérience de prisonnière scientifique, elle livre une analyse d’anthropologue et affirme sa démarche d’universitaire face à l’arbitraire. Fariba Adelkhah présentera l’ouvrage Prisonnière à Téhéran le lundi 25 novembre 2024 à Sciences Po Paris.
Sophie Bessis, 31 janvier
Dans un recueil d’articles traduits en français et agrémentés d’un entretien, l’intellectuel et militant syrien développe une pensée complexe autour de la liberté, nourrie par ses propres expériences de détention, de perte et d’exil, ainsi que par sa connaissance profonde des sociétés syrienne et arabes – et de leur histoire.
Leyane Ajaka Dib Awada, 14 février
Dans leur ouvrage Comprendre la Palestine, Une enquête graphique, l’illustratrice Alizée De Pin et le politiste et spécialiste de la Palestine Xavier Guignard reviennent sur un siècle d’histoire palestinienne, racontée à hauteur de la population de ce territoire.
Sylvie Braibant, 20 février
L’enlèvement et l’assassinat en France de l’un des chefs de file du mouvement des non-alignés et de la décolonisation dans les années 1950 et 1960 n’auront réussi à anéantir ni Mehdi Ben Barka, ni son action et sa pensée, ni l’affaire qui porte son nom. Plusieurs films, fictions et documentaires, lui ont été consacrés, une dizaine de livres, biographies et enquêtes reviennent sur son parcours, ses écrits sont toujours disponibles. Il manquait un roman graphique, c’est chose faite.
Marina Da Silva, 13 juin
Gaza, y a-t-il une vie avant la mort ? C’est la question que posent Abdellatif Laâbi et Yassin Adnan en titre de leur Anthologie de la poésie gazaouie d’aujourd’hui aux éditions Points. Vingt-six voix d’autrices et d’auteurs disent l’enfer du génocide et l’indifférence du monde mais aussi la détermination des Palestiniens à rester sur leur terre.
Découvrez les livres de notre collection chez l’éditeur indépendant LibertaliaDepuis maintenant quatre ans, Orient XXI anime une collection de livres chez Libertalia, un éditeur indépendant, autour de thématiques couvertes par notre site. L’objectif de cette collection est d’aller plus loin sur des sujets traités par notre magazine en ligne, de publier des enquêtes approfondies, des essais inédits et des documents pour l’histoire. Retrouvez les livres de notre collection ici Dans le journal de bord de GazaRami Abou Jamous, 16 juillet
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, il a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, trois ans, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée depuis à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu de janvier 2025 — rompu par Israël le 18 mars —, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.
Les derniers articlesFabrice Riceputi, 17 juillet
L’annonce faite par Israël de l’établissement de « zones de transit humanitaire » n’est pas sans rappeler les « camps de regroupement » installés par la France en Algérie dans sa guerre contre le FLN. Les deux stratégies coloniales partagent la conviction de la responsabilité collective de la population et d’un contrôle fantasmé sur les corps colonisés.
Sophie Bessis, 17 juillet
Dans son dernier ouvrage posthume, l’écrivain et essayiste tuniso-français interroge la relation complexe entre l’Occident et l’Orient, tout en posant une question primordiale : pourquoi l’Occident refuse-t-il d’accepter son propre lien avec l’Orient ?
Armin Messager, 14 juillet
L’opposition monarchiste iranienne peut compter sur les chaînes satellitaires persanophones basées à l’étranger pour diffuser ses idées en Iran, jusque dans les zones périurbaines et les milieux populaires. Bénéficiant de fonds étrangers, exilée, elle se tient hors de portée de la répression de Téhéran. A-t-elle pour autant l’oreille de la population ?
En anglaisFederica Araco, 15 July
To be born to foreign parents in Italy is to be thrust into a legal vacuum, and obtaining citizenship is a long and costly process. Some young people of North African origin are denouncing their marginalization through music, which has become a powerful tool for social revenge and integration. And it’s happening in Arabic too.
Pour vous abonner à la Lettre d’Orient XXI en arabe, c’est iciEn italienFabrice Riceputi, 18 luglio
L’annuncio fatto da Israele della creazione di “aree di transito umanitario” ricorda i “campi di raccolta”, luoghi di internamento forzato istituiti dalla Francia in Algeria durante la guerra contro il Fronte di Liberazione Nazionale (FLN). Due strategie coloniali che hanno in comune la convinzione della responsabilità collettiva della popolazione e del controllo immaginario sui corpi colonizzati.
Rami Abu Jamous, 16 luglio
Rami Abu Jamous scrive il suo diario per Orient XXI. Giornalista fondatore di GazaPress, un’agenzia di stampa che forniva aiuto e traduzioni ai giornalisti occidentali, Rami ha dovuto lasciare il suo appartamento a Gaza con la moglie e il figlio Walid di due anni e mezzo. Rifugiatisi a Rafah, la famiglia è stata poi costretta a un nuovo esilio prima a Deir al-Balah, poi a Nuseirat, bloccata come tante famiglie in questa enclave miserabile e sovraffollata. Un mese e mezzo dopo l’annuncio del cessate il fuoco, Rami è finalmente tornato a casa con sua moglie, Walid e Ramzi, il bambino appena nato. Per il suo Diario da Gaza, Rami ha ricevuto tre riconoscimenti al premio Bayeux per i corrispondenti di guerra. Questo spazio gli è dedicato dal 28 febbraio 2024.
Umer Karim, 14 luglio
Malgrado gli innegabili successi strategici, l’Arabia Saudita si trova ora a dover rimettere in discussione la propria dottrina in materia di sicurezza a causa dell’emergere di Israele come unica potenza egemone nella regione.
En espagnolDriss Rejichi, 17 de julio
En el marco de la Marcha Global a Gaza, que pretendía romper el asedio israelí a través de Egipto, el 9 de junio salió desde Túnez la caravana Sumud, con la presencia de varios centenares de militantes magrebíes. Pero el viaje terminó en Libia. Tras la apropiación política del clan de Abdul Hamid Dbeibé, vino el bloqueo impuesto por las fuerzas del mariscal Jalifa Hafter, aliados del presidente egipcio Abdelfatah El-Sisi.
En persanSylvain Henry، 16 ژوئيه
قبرس، مستعمره سابق بریتانیا، که در دوران اولین رئیس جمهور آن اسقف ماکاریوس، به عنوان حامی آرمان فلسطین شناخته می شد، به دنبال تنش با ترکیه به شریک و همراه اسرائیل تبدیل شده است. پایگاه های بریتانیا که هنوز در این جزیره حضور دارند، نقش مهمی در این اتحاد ایفا می کنند.
رامي أبو جاموس، 15 ژوئيه
رامی ابو جاموس یادداشت های روزانه خود را برای «اوریان ۲۱» می نویسد. او که بنیانگذار «غزه پرس» - دفتری که در ترجمه و کارهای دیگر به روزنامه نگاران غربی کمک می کند- است، ناگزیر شده با همسر و پسر دو سال و نیمه اش ولید، آپارتمان خود در شهر غزه را تحت فشار ارتش اسرائیل ترک نماید. پس از پناه بردن به رفح، رامی و خانواده اش مجبور شدند مانند بسیاری از خانواده ها که در این منطقه فقیر و پرجمعیت گیر افتاده بودند، مجددا به تبعید داخلی خود ادامه دهند.. او رویداد های روزانه خود را در این فضا برای انتشار در «اوریان ۲۱» می نویسد.
رامی برای این گزارشهای محلی، جایزه مطبوعات نوشتاری و جایزه Ouest-France را در کادر جایزه Bayeux برای خبرنگاران جنگ دریافت کرد. این فضا از ۲۸ فوریه ۲۰۲۴ به او اختصاص یافته است. Conformément à la loi «Informatique et libertés» du 6 janvier 1978, vous pouvez à tout moment demander à accéder, faire rectifier
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