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La Lettre
1er août 2025
![]() Dena Mattar, Sans titre, 2025.
Peinture inspirée de son jardin à Gaza.
Un été avec Orient XXIPendant cette période estivale, la lettre d’Orient XXI prend un rythme plus léger : elle vous sera envoyée toutes les deux semaines. Nous vous proposons également quelques conseils de lecture à (re)découvrir pendant l’été. Bel été et bonnes découvertes avec Orient XXI ! Lu et aimé par la rédactionFrançoise Khoury, Mai 2024
En prenant comme point de départ la fusillade contre des manifestants opposés au régime de Mouammar Kadhafi devant l’ambassade libyenne à Londres en 1984, Hisham Matar, écrivain libyen installé à Londres, construit dans Mes amis un récit sur l’exil et l’amitié entre déracinés.
Léonard Sompairac, Août 2024
Deuxième roman d’Amira Ghenim et premier à être traduit en français, Le désastre de la maison des notables a été récompensé par un Comar d’Or en 2020 en Tunisie, et faisait partie des finalistes du Prix international de la fiction arabe. L’écrivaine y propose une plongée dans le milieu de la bourgeoisie tunisoise des années 1930, mêlant personnages historiques et récit imaginaire, le tout servi par une narration polyphonique haletante.
Jean Stern, Mai 2023
Dans un récit poignant, l’écrivain koweïtien Taleb Alrefai raconte le changement de sexe d’une adolescente, Rayyane, dans un pays où les conventions sociales ont la pesanteur du plomb. Face aux menaces de son père et de ses sœurs, Rayyane aura des alliés dans sa transition. Même dans une société musulmane conservatrice, les lignes sont en train de bouger.
Jean Stern, Août 2024
Dans un roman déchirant, Karim Kattan raconte une pure histoire d’amour entre deux jeunes hommes palestiniens, dans un pays balayé par le vent de sable, plombé par l’occupation israélienne et la soldatesque, hanté par les esprits. L’Éden à l’aube, premier grand texte homosexuel en territoire occupé, est un puissant démenti aux préjugés sur la Palestine.
Découvrez les livres de notre collection chez l’éditeur indépendant LibertaliaDepuis maintenant quatre ans, Orient XXI anime une collection de livres chez Libertalia, un éditeur indépendant, autour de thématiques couvertes par notre site. L’objectif de cette collection est d’aller plus loin sur des sujets traités par notre magazine en ligne, de publier des enquêtes approfondies, des essais inédits et des documents pour l’histoire. Retrouvez tous les livres de notre collection ici Jean Stern, « Mirage gay à Tel Aviv », nouvelle édition augmentée 2025Dans cette nouvelle édition reprise dans la collection Orient XXI chez Libertalia, Jean Stern ajoute aux éclairages et reportages précédents des mises à jour, notamment sur l’extrême droite et les gays en 2025. « J’y raconte un succès planétaire et les racines d’une défaite », conclut-il dans sa préface Jean Stern, 30 mai
En 2017, Mirage gay à Tel Aviv démontait le pinkwashing, une stratégie de la propagande israélienne pour camoufler la guerre, l’occupation, le conservatisme religieux et l’homophobie derrière le paravent sea, sex and fun de Tel-Aviv. Dans cette nouvelle édition reprise dans la collection Orient XXI chez Libertalia, Jean Stern ajoute aux éclairages et reportages précédents des mises à jour, notamment sur l’extrême droite et les gays en 2025. « J’y raconte un succès planétaire et les racines d’une défaite », conclut-il dans sa préface que nous reproduisons ici. Même si la « parade gay » se déroule ce vendredi 13 juin 2025, alors que la guerre se poursuit à Gaza, le rouleau compresseur du « mirage rose » a fait long feu, à l’heure où Israël tente de faire disparaître les Palestiniens, hétéros comme homos, de Gaza et de la Cisjordanie.
Jean Stern Alain Gresh et Hélène Aldeguer, « Un chant d’amour. Israël-Palestine, une histoire française », Nouvelle édition 2024 actualisée et augmentée.L’attaque du Hamas, le 7 octobre, en bordure de Gaza, a fait une victime dont il n’est jamais question : l’Histoire. Soudain, la longue tragédie du peuple palestinien n’a plus d’origine ni de généalogie. Le conflit israélo-palestinien serait né le 7 octobre, et c’est le Hamas qui l’aurait inventé. La seule idée qu’il y ait eu un « avant » entraine immédiatement des cris indignés. Qui se risque à évoquer cette longue, trop longue histoire, est complice du Hamas, voire antisémite. C’est peu dire que dans ce contexte (encore un gros mot !), ce Chant d’amour (on expliquera plus loin le pourquoi de ce titre) publié par Alain Gresh et Hélène Aldeguer est un acte politique majeur pour la vérité et la justice. Denis Sieffert, Octobre 2023
Dans un récit graphique, Alain Gresh et Hélène Aldeguer racontent plusieurs décennies de relations entre la France, les gouvernements israéliens et la Palestine. On y mesure le courage des positions adoptées par le général de Gaulle et son alignement progressif depuis Nicolas Sarkozy sur la droite coloniale en Israël. Cet ouvrage aussi pédagogique qu’incisif éclaire le recul de la France dans cette région
Alain Gresh et Hélène Aldeguer Dans le journal de bord de GazaPour cette centième chronique, Rami Abou Jamous a cédé sa place à Sabah, sa femme, pour qu’elle livre son propre témoignage : Sabah Chamali, 24 juillet
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, il a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, trois ans, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu de janvier 2025 — rompu par Israël le 18 mars —, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.
« C’est cela, une famine. Il faut que le mot sorte de la bouche d’un Occidental pour que les gens bougent. Je remercie l’Agence France-Presse, c’est grâce à sa tribune que le monde s’est mobilisé. Car, quand c’est un Gazaoui qui le dit, ça ne compte pas. » Rami Abou Jamous, 31 juillet
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, il a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, trois ans, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée depuis à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu de janvier 2025 — rompu par Israël le 18 mars —, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.
Les derniers articlesRouchdi Berrahma, 1er août
Dans son numéro 48 de l’été 2025, La Revue Dessinée consacre un long récit graphique à l’enquête de la journaliste Florence Beaugé sur le cofondateur du Front national et son lien avec la torture en Algérie, ainsi qu’au procès en diffamation que ce dernier lui a intenté. À travers une arme aux insignes nazis, gravée du nom de son propriétaire et retrouvée dans une cuisine à Alger en mars 1957 — puis conservée pendant plusieurs décennies par la famille d’une victime — s’entremêlent histoire coloniale et mémoire familiale.
Zakaria Taha, 31 juillet
L’arrivée au pouvoir à Damas d’Ahmed Al-Charaa, issu des rangs djihadistes, a exacerbé les tensions politiques au sein de la communauté druze en Syrie. Aux cheikhs Youssef Jarbou et Hamoud Al-Hanawi, favorables à un dialogue avec les nouvelles autorités, s’oppose l’influent chef spirituel des Druzes de Soueïda (sud du pays), Hikmat Al-Hijri, hostile au pouvoir central. De profondes divergences que le voisin israélien attise et cherche à mettre à profit.
Laurent Bonnefoy, 28 juillet
La disparition de Rabi Al-Madkhali figure éminente du salafisme pendant quatre décennies, permet de revenir sur la crise que traverse les mouvements islamistes. Ce décès offre matière à réflexion sur les recompositions du sunnisme contemporain, mais aussi sur le rôle tutélaire abandonné par l’Arabie saoudite.
Léonard Sompairac, Presica Chaar, 26 juillet
Le 17 juillet 2025, la cour d’appel de Paris a ordonné la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Militant et cofondateur des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), il avait été condamné, malgré un dossier vide, à la perpétuité pour complicité dans les assassinats de deux diplomates israélien et états-unien en 1982. Libérable depuis 1999, il restait, à 74 ans, le plus ancien prisonnier politique de France. Il a été libéré et expulsé vers le Liban le 25 juillet 2025.
Nada Yafi, 25 juillet
Avec Le Pouvoir de dire non, son essai sur la politique internationale et intérieure, l’ancien premier ministre Dominique de Villepin tente de tracer un chemin pour que la France s’affirme dans un monde ravagé par les guerres et les luttes de puissance.
Rabab Azzam, 24 juillet
À l’arbitraire de l’emprisonnement, des détenus d’opinion égyptiens répondent par la créativité de leurs écrits et une forme d’habileté à les faire émerger clandestinement de prison. Une littérature séditieuse par essence.
Armin Messager, Julia Zimmermann, 21 juillet
Cette année, la commémoration du martyre d’Hussein a pris une dimension politique et sécuritaire inédite. Marquée par la mort du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah et la guerre menée par Israël contre le Liban, en particulier le Sud, elle est devenue un moment de mobilisation collective pour les chiites. Dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, cérémonies religieuses et résistance armée se sont entremêlées. Reportage.
En anglaisUmer Karim, 28 July
Despite undeniable strategic successes, Saudi Arabia is now facing a challenge to its security doctrine due to the emergence of Israel as the region’s sole dominant power.
Rami Abou Jamous, 21 July
Rami Abu Jamous is keeping a diary for Orient XXI. The founder of Gaza Press, an agency which helped and translated for western correspondents, he had to leave his Gaza City apartment with his wife Sabah, her children, and their three-year-old son Walid, in October 2023, under threat from the Israeli army. Having taken refuge since then in Rafah, they were displaced to Deir el-Balah and later to Nusseirat, trapped like so many other families in that miserable and overcrowded enclave. For this diary of his, he has received two awards, the Prix Bayeux for war correspondents in the printed press category, and the Prix Ouest-France. This space has been dedicated to him in the French section of the site since 28 February 2024.
Pour vous abonner à la Lettre d’Orient XXI en arabe, c’est iciEn italienRami Abu Jamous, 31 luglio
Rami Abu Jamous scrive il suo diario per Orient XXI. Giornalista fondatore di GazaPress, un’agenzia di stampa che forniva aiuto e traduzioni ai giornalisti occidentali, Rami ha dovuto lasciare il suo appartamento a Gaza con la moglie e il figlio Walid di due anni e mezzo. Rifugiatisi a Rafah, la famiglia è stata poi costretta a un nuovo esilio prima a Deir al-Balah, poi a Nuseirat, bloccata come tante famiglie in questa enclave miserabile e sovraffollata. Un mese e mezzo dopo l’annuncio del cessate il fuoco, Rami è finalmente tornato a casa con la moglie, Walid e il figlio appena nato, Ramzi. Per il suo Diario da Gaza, Rami ha ricevuto tre importanti riconoscimenti al premio Bayeux per i corrispondenti di guerra. Questo spazio gli è dedicato dal 28 febbraio 2024.
Sabah Shamali, 24 luglio
Rami Abu Jamous scrive il suo diario per Orient XXI. Giornalista fondatore di GazaPress, un’agenzia di stampa che forniva aiuto e traduzioni ai giornalisti occidentali, Rami ha dovuto lasciare il suo appartamento a Gaza con la moglie e il figlio Walid di due anni e mezzo. Rifugiatisi a Rafah, la famiglia è stata poi costretta a un nuovo esilio prima a Deir al-Balah, poi a Nuseirat, bloccata come tante famiglie in questa enclave miserabile e sovraffollata. Un mese e mezzo dopo l’annuncio del cessate il fuoco, Rami è finalmente tornato a casa con la moglie, Walid e il figlio appena nato, Ramzi. Per il suo Diario da Gaza, Rami ha ricevuto tre importanti riconoscimenti al premio Bayeux per i corrispondenti di guerra. Questo spazio gli è dedicato dal 28 febbraio 2024.
En espagnolOlivier Da Lage, 31 de julio
En persanرامي أبو جاموس، 31 ژوئيه
رامی ابو جاموس یادداشت های روزانه خود را برای «اوریان ۲۱» می نویسد. او که بنیانگذار «غزه پرس» - دفتری که در ترجمه و کارهای دیگر به روزنامه نگاران غربی کمک می کند- است، ناگزیر شده با همسر و پسر دو سال و نیمه اش ولید، آپارتمان خود در شهر غزه را تحت فشار ارتش اسرائیل ترک نماید. پس از پناه بردن به رفح، رامی و خانواده اش مجبور شدند مانند بسیاری از خانواده ها که در این منطقه فقیر و پرجمعیت گیر افتاده بودند، مجددا به تبعید داخلی خود ادامه دهند.. او رویداد های روزانه خود را در این فضا برای انتشار در «اوریان ۲۱» می نویسد.
رامی برای این گزارشهای محلی، جایزه مطبوعات نوشتاری و جایزه Ouest-France را در کادر جایزه Bayeux برای خبرنگاران جنگ دریافت کرد. این فضا از ۲۸ فوریه ۲۰۲۴ به او اختصاص یافته است. Fabrice Riceputi، 26 ژوئيه
تصمیم اسرائیل در مورد برقراری « مناطق ترانزیت بشردوستانه » یاد آور « اردوگاه های تجمع فشرده » ای است که فرانسه طی جنگ خود علیه جبهه آزادی بخش ملی (FLN ) در الجزایر، ایجاد کرده بود. هر دو استراتژی استعماری، در باور به مسئولیت جمعی مردم و کنترل توهم آمیز بر جسم و جان انسان های استعمار شده اشتراک نظر دارند.
![]() نصیرات، ۲۵ ژوئن ۲۰۲۵، فلسطینی ها در یک مکان توزیع کمک، که توسط بنیاد بشردوستانه غزه (GHF ) در نزدیکی اردوگاه پناهندگان نصیرات ، در مرکز نوار غزه مستقر شده است ، جمع شده اند
عکس از ایاد بابا : خبرگزاری فرانسه
رامي أبو جاموس، 24 ژوئيه
رامی ابو جاموس یادداشت های روزانه خود را برای «اوریان ۲۱» می نویسد. او که بنیانگذار «غزه پرس» - دفتری که در ترجمه و کارهای دیگر به روزنامه نگاران غربی کمک می کند- است، ناگزیر شده با همسر و پسر دو سال و نیمه اش ولید، آپارتمان خود در شهر غزه را تحت فشار ارتش اسرائیل ترک نماید. پس از پناه بردن به رفح، رامی و خانواده اش مجبور شدند مانند بسیاری از خانواده ها که در این منطقه فقیر و پرجمعیت گیر افتاده بودند، مجددا به تبعید داخلی خود ادامه دهند.. او رویداد های روزانه خود را در این فضا برای انتشار در «اوریان ۲۱» می نویسد.
رامی برای این گزارشهای محلی، جایزه مطبوعات نوشتاری و جایزه Ouest-France را در کادر جایزه Bayeux برای خبرنگاران جنگ دریافت کرد. این فضا از ۲۸ فوریه ۲۰۲۴ به او اختصاص یافته است. Conformément à la loi «Informatique et libertés» du 6 janvier 1978, vous pouvez à tout moment demander à accéder, faire rectifier
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