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La Lettre
15 août 2025
![]() Ghadeer Saeed The Hollow feast (« Le Festin creux »), collage et techniques mixtes sur toile, 2025
©Ghadeer Saeed
Un été avec Orient XXIPendant cette période estivale, la lettre d’Orient XXI prend un rythme plus léger : elle vous sera envoyée toutes les deux semaines. Médias indépendants sur le monde arabe
Alain Gresh aux UniREVcité, le 24 août à Saint-Antoine-du-Rocher (Tours)L’UniREVcité est l’université d’été de la Révolution Écologique pour le Vivant (REV), le parti d’écologie antispéciste et radicale fondé par le député Aymeric Caron. Le dimanche 24 août, Alain Gresh, directeur d’Orient XXI et d’Afrique XXI participera à la table-ronde « L’antisionisme est-il un racisme ou une nécessité politique ? », au côté du chercheur Thomas Vescovi et de la journaliste Meriem Laribi. Elle sera animée par le journaliste Quentin Müller. UniREVcité Lu et aimé par la rédactionPour cette sélection de mi-août, la rédaction vous invite à découvrir ces bandes dessinées et romans graphiques : Marina Da Silva, Octobre 2024
Gérard Mordillat et Joe Sacco s’insurgent contre les massacres sans précédent commis par l’armée israélienne contre la population palestinienne, avec la couverture américaine et dans l’indifférence de l’Occident.
Jean Stern, Novembre 2023
S’il est un sujet que les Palestiniens connaissent, c’est bien celui de l’enfermement. En noir et blanc et utilisant la technique de la linogravure, le dessinateur Mohammad Sabaaneh livre avec Je ne partirai pas un récit graphique impressionnant sur la Cisjordanie et la bande de Gaza explorées par un volatile bavard.
Marianne Roux, Septembre 2024
Avec la trilogie Shubeik Lubeik, Deena Mohamed utilise l’imaginaire du conte pour parler de la société égyptienne. À travers ce roman graphique, l’autrice et dessinatrice aborde de manière frontale les inégalités de classe, l’arbitraire de l’État, l’exploitation néo-libérale et la santé mentale.
Sarra Grira, Novembre 2020
À quoi ressemble la vie d’un étudiant d’un pays du Sud en France ? La bédéiste Hélène Aldeguer propose dans Ce qui nous sépare une immersion dans la peau de Bilal, étudiant tunisien boursier à Paris. Entre mal du pays, racisme inconscient mais aussi bonheurs volés au quotidien, la BD se veut pédagogique et réaliste.
Découvrez les livres de notre collection chez l’éditeur indépendant LibertaliaDepuis maintenant quatre ans, Orient XXI anime une collection de livres chez Libertalia, un éditeur indépendant, autour de thématiques couvertes par notre site. L’objectif de cette collection est d’aller plus loin sur des sujets traités par notre magazine en ligne, de publier des enquêtes approfondies, des essais inédits et des documents pour l’histoire. Retrouvez tous les livres de notre collection ici. Chroniques du « Gazacide »« Vivre sous une tente, c’est endurer une chaleur d’enfer pendant la journée, avec des mouches qui pénètrent à l’intérieur et n’arrêtent pas de vous agacer. Et la nuit, c’est l’inverse : il fait froid. Il faut mettre deux ou trois couvertures. C’est se réveiller en ayant mal partout, parce qu’on dort sur un sol déformé.
Vivre sous une tente, c’est dépendre de l’aide humanitaire et ne manger que des boîtes de conserve. C’est chercher tous les jours un endroit pour charger nos téléphones et nos lampes rechargeables. Rami Abou Jamous est un journaliste palestinien. Il tient depuis février 2024 son Journal de bord de Gaza sur Orient XXI, pour lequel il a obtenu, en octobre 2024, le [prix Bayeux>7688] des correspondants de guerre dans la catégorie presse écrite, ainsi que le prix Ouest-France. Un témoignage de première main incroyablement émouvant. Rami Abou Jamous , Pierre Prier, Leïla Shahid, 28 février
Depuis février 2024, Rami Abou Jamous, journaliste palestinien, décrit les ravages de la guerre génocidaire contre la population gazaouie sur Orient XXI. Pour ce travail exceptionnel, il a obtenu, en octobre 2024, le prix Bayeux des correspondants de guerre dans la catégorie presse écrite, ainsi que le prix Ouest-France.
Depuis le 29 novembre 2024, ses articles sont aussi rassemblés dans un livre publié aux éditions Libertalia, dans la collection Orient XXI. Une réimpression, augmentée de plusieurs articles, est disponible depuis février 2025. Nous vous proposons de lire des extraits de la préface et de la présentation écrites par Leïla Shahid et Pierre Prier. Journal de bord de Gaza « Que ma mort apporte l’espoir », poésie de GazaBouleversants de courage et d’humanité, les cinquante textes qui composent ce recueil témoignent de la force de la poésie, forme privilégiée de la culture arabe, et confirment que la vie finit toujours par l’emporter sur la mort : « Car nous aimons la vie, disait Mahmoud Darwich, poète emblématique de la Palestine, pour peu que nous en ayons les moyens. » Nada Yafi, Octobre 2024
Le recueil, publié aux éditions Libertalia dans la collection Orient XXI, présente une cinquantaine de poèmes dont les auteurs et autrices viennent toutes et tous de Gaza. Écrits pour la grande majorité en arabe, ils ont été traduits par l’ancienne diplomate et interprète Nada Yafi, qui signe également la préface de l’ouvrage. L’écrivain palestinien Karim Kattan a également offert une postface au livre.
« Que ma mort apporte l’espoir », poèmes de Gaza Soutenez Orient XXI
Orient XXI est un média en libre accès et sans publicité. Dans le journal de bord de GazaRami Abou Jamous, 12 août
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, il a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, trois ans, sous la menace de l’armée israélienne. Ils se sont réfugiés à Rafah, ensuite à Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu de janvier 2025 — rompu par Israël le 18 mars —, Rami est rentré chez lui avec Sabah, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.
Les derniers articlesMonde arabe. Quelle culture dans un espace politique contraint ?
Chaker Jahmi, 15 août
Les slogans scandés lors des matchs de football par les groupes de supporteurs ont toujours traduit les souffrances et les aspirations de la jeunesse. À travers leurs banderoles et leurs hymnes, les jeunes Tunisiens expriment leur désillusion face à des politiques qui continuent de les ignorer. Aujourd’hui, ils sont à la pointe du combat pour les libertés publiques.
Paloma Dupont de Dinechin, 14 août
L’explosion des tensions entre les deux communautés a provoqué la mort de plus de 1 400 personnes en huit jours et le déplacement de quelque 192 000 personnes. Safi, druze, et Leith, bédouin, ont fui. Deux adolescents nés de part et d’autre d’une fracture ancienne. Pris dans une guerre nourrie par la peur, la marginalisation et les vieilles rancunes.
Sarra Grira, 12 août
Laurent Bonnefoy, 11 août
La compagnie aérienne nationale du Yémen symbolise avec acuité les difficultés actuelles de ce pays, englué dans la guerre depuis une décennie. Entre la corruption et les destructions de sa flotte par les bombardements israéliens en mai 2025, ce qui était autrefois un fleuron de la République du Yémen est en lambeaux, comme l’ensemble de la société et des institutions.
Monde arabe. Quelle culture dans un espace politique contraint ?
Lina Attalah, 8 août
En pleine guerre génocidaire à Gaza, les œuvres des artistes palestiniens exposés par la Fondation d’art de Charjah à sa 16e biennale, aux Émirats arabes unis, font effraction et viennent s’imposer au spectateur.
Ezra Nahmad, 7 août
L’occupation de la Palestine connaît un tournant militaire brutal. Le déploiement de force contre les Palestiniens semble ne pas connaître de limite : affamer Gaza, assoiffer la Cisjordanie, accomplir un nettoyage ethnique. Et pourtant. Fondée sur la complicité collective d’une société israélienne divisée, révélant la fragilité du pouvoir, cette violence de l’État israélien pourrait se retourner contre lui.
Nicolas Dot-Pouillard, 4 août
Le 25 juillet 2025, Georges Ibrahim Abdallah, enfin libéré, rentre dans son Liban natal où il est accueilli en héros. Le lendemain matin, Ziad Rahbani, musicien, homme de théâtre et de radio, fils du couple légendaire Fairouz et Assi Rahbani, rend son dernier souffle dans un hôpital du quartier Hamra, à Beyrouth. La gauche libanaise – et arabe – passe de l’euphorie aux larmes. Portraits.
En anglaisSarra Grira, 14 August
Laurent Bonnefoy, 4 August
The demise of Rabi’ al-Madkhali, a leading Salafi figure for the last four decades, prompts a look at the crisis currently affecting the Islamic movements. His death provides food for thought on the reshaping of contemporary Sunni Islam but also on the guardianship role which Saudi Arabia has forsaken.
Pour vous abonner à la Lettre d’Orient XXI en arabe, c’est iciEn italienSarra Grira, 13 agosto
Rabab Azzam, 11 agosto
Di fronte alle detenzioni arbitrarie, i prigionieri di coscienza egiziani rispondono con la creatività dei loro scritti e l’abilità di farli uscire clandestinamente dal carcere. Una letteratura sovversiva per definizione.
Ezra Nahmad, 7 agosto
L’occupazione della Palestina sta vivendo una brutale svolta militare. L’uso della forza contro i palestinesi sembra non conoscere limiti: l’arma della fame a Gaza, la guerra della sete in Cisgiordania, il piano di pulizia etnica. Basata sulla complicità collettiva di una società israeliana divisa, che rivela la fragilità del potere, la violenza dello Stato israeliano potrebbe però ritorcersi contro.
En espagnolEzra Nahmad, 14 de agosto
La ocupación de Palestina ha dado un brutal giro militar. El empleo de la fuerza contra los palestinos no parece tener límite: hambrear a Gaza, dejar sin agua a Cisjordania, llevar adelante una limpieza étnica. Fundada en la complicidad colectiva de una sociedad dividida, reveladora de la fragilidad del poder, la violencia del Estado israelí, sin embargo, podría volverse en su contra.
En persanZakaria Taha، 12 اوت
کسب قدرت در دمشق، توسط احمد الشرع بر آمده از گروههای جهادی، تنش های سیاسی در جامعه دروزی سوریه را تشدید کرده است. شیخ یوسف جَربو و حمود الهناوی که به تعامل وگفتگو با مقام های جدید تمایل دارند، با مخالفت حکمت الهجری، رهبر معنوی و متنفذ دروزی های سویدا ( در جنوب کشور) مواجه شده اند. تنش های عمیقی که همسایه اسرائیلی، به آنها دامن می زند و به دنبال بهره برداری از آنها است.
رامي أبو جاموس، 5 اوت
رامی ابو جاموس یادداشت های روزانه خود را برای «اوریان ۲۱» می نویسد. او که بنیانگذار «غزه پرس» - دفتری که در ترجمه و کارهای دیگر به روزنامه نگاران غربی کمک می کند- است، ناگزیر شده با همسر و پسر دو سال و نیمه اش ولید، آپارتمان خود در شهر غزه را تحت فشار ارتش اسرائیل ترک نماید. پس از پناه بردن به رفح، رامی و خانواده اش مجبور شدند مانند بسیاری از خانواده ها که در این منطقه فقیر و پرجمعیت گیر افتاده بودند، مجددا به تبعید داخلی خود ادامه دهند.. او رویداد های روزانه خود را در این فضا برای انتشار در «اوریان ۲۱» می نویسد.
رامی برای این گزارشهای محلی، جایزه مطبوعات نوشتاری و جایزه Ouest-France را در کادر جایزه Bayeux برای خبرنگاران جنگ دریافت کرد. این فضا از ۲۸ فوریه ۲۰۲۴ به او اختصاص یافته است. Armin Messager، 4 اوت
مخالفان سلطنت طلب حکومت ایران می توانند روی شبکه های ماهواره ای فارسی زبان مستقر در خارج حساب باز کنند و ایده های خود را در ایران منتشر نموده و به آگاهی عموم مردم از جمله در مناطق پیرامونی شهرها و محله های مردمی برسانند. اما آیا این اپوزیسیون، که از منابع مالی خارجی به ویژه تبعیدی ها بهره می برد و از دسترس نیروهای سرکوب تهران در امان است، گوش شنوایی برای شنیدن حرف های مردم دارد؟
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